L'Eternel est mon Berger

(Première partie)

Verset du jour à méditer : Psaumes 23 :1 « L'éternel est mon berger: je ne manquerai de rien »

Pendant toute la semaine, on méditera particulièrement sur un seul chapitre de la bible : Psaumes 23.

C’est un chapitre très court (6 versets) mais qui renferme beaucoup de richesses concernant la direction de Dieu.

On essaiera de méditer sur chaque verset jusqu’à samedi et je suis convaincu que vous remarquerez à quel point ce chapitre contient tous les besoins d’un chrétien dans ce monde, que ça soit spirituellement ou matériellement.

Pendant son enfance, David était berger et quand il écrivait la lettre des Psaumes 23, il faisait allusion à la relation entre un berger et ses brebis.

Il commence en disant que si l’Eternel est son berger, il ne manquera de rien car il savait comment il prenait soin de ses brebis. Ce ne sont pas les brebis qui se débrouillaient pour chercher du bon pâturage mais c’était sa responsabilité car il était le berger. C’était lui qui décidait ce qui était bon ou mauvais pour ses brebis. Quand les brebis étaient attaqués par un lion ou un ours, David les défendaient malgré qu'il n'était qu'un enfant (1 Samuel 17 :37). Non seulement le berger nourrit les brebis, mais il prend également soins de leur santé et de leur bien être.

Donc selon le verset du jour, si l’Eternel est notre berger, nous sommes sensés ne rien manquer car Il pourvoit à nos besoins.

Voyons ce que Jésus a dit aux disciples concernant la providence : « Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? » (Matthieu 6 :26 )

Ici Jésus essaie de nous montrer que si notre Père céleste prend son temps pour nourrir des oiseaux, qu’en sera-t-il de ses propres enfants ?

Si un père terrestre sait comment nourrir son enfant et tout faire pour qu’il ne manque de rien alors qu’il a un amour limité, qu’en est-il de notre Père céleste qui a un amour illimité ?

En résumé, si nous sommes en communion avec Dieu, et que nous acceptons qu’Il soit notre berger, nous sommes sensés ne rien manquer et notre Père (le berger) fera tout pour que nous ayons tout ce dont nous avons besoin conformément à sa volonté et non la nôtre.


(Deuxième partie)

Verset du jour à méditer : Psaumes 23 :2-3 « Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom »

Dans la méditation d’hier on parlait des bienfaits d’avoir l’Eternel pour berger.

Si l’Eternel est notre berger, nous sommes sensés ne rien manquer car Il prend soins de nous mieux qu’un simple berger prend soins de ses brebis. Tout ce que l’Eternel nous demande, c’est de lui faire entièrement confiance. La confiance est souvent testée pendant les moments difficiles quand tout semble s’arrêter et qu'on a l’impression d’être abandonné.

La confiance doit toujours être basée sur la parole de Dieu et cette parole doit être vivante quelque soit la tournure des circonstances.

Selon le verset du jour, David commence en disant que l’Eternel le fait reposer dans de verts pâturages, ce qui veut dire que l’Eternel connaît où se trouve le meilleur pâturage pour lui. David se souvenait comment il prenait son temps pour chercher le meilleur pâturage pour ses brebis.

Quand on parle de vert pâturage, on parle du pâturage plein de vie contrairement à un pâturage sec. Quand nous demandons quelque chose à Dieu, nous avons l’habitude de préciser nos besoins en nous basant sur nos propres désirs croyant que ce sont de verts pâturages mais très souvent on demande un pâturage sec et sans vie.

Pour mieux comprendre ce que ce passage veut dire par « verts pâturages » ou « eaux paisibles », je vous propose de méditer sur le passage de Luc 11 :11-12 « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson? Ou, s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion? »

Pendant très longtemps, je lisais ce passage sans réellement le comprendre. A un certain moment, j’ai commencé à me demander pourquoi comparer la pierre au pain, le poisson au serpent et l’œuf au scorpion ? J’ai commencé la méditation avec l’idée que Dieu est un Dieu de précision et chaque chose dans la bible à une signification particulière. Remarquez que quand Jésus quittait la montagne après 40 jours de jeûne et prière, le diable ne lui a pas demandé de changer la pierre en poisson mais en pain.

Dans la méditation de demain, on découvrira pourquoi ces comparaisons et quelle leçon peut-on en tirer.


 

(Troisième partie)

Verset du jour à méditer : Luc 11 :11-12 « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson? Ou, s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion? »

Hier on essayait de comprendre ce que le verset du jour voulait dire par « vert pâturages » ou « eaux paisibles » et j’ai proposé qu’on médite sur le passage de Luc 11 :11-12 qui est le verset du jour.

Comme je l’ai dit hier, pendant très longtemps, je lisais ce passage sans réellement le comprendre. A un certain moment, j’ai commencé à me demander pourquoi comparer la pierre au pain, le poisson au serpent et l’œuf au scorpion ? J’ai commencé la méditation avec l’idée que Dieu est un Dieu de précision et chaque chose dans la bible à une signification particulière.

Voici donc ce que j’ai appris du Saint-Esprit : Imaginez deux personnes séparées d’une distance de 200 mètres. Si l’un tient dans sa main un poisson et appelle son ami sur son portable pour lui dire qu’il a un serpent dans la main, il peut le croire. Mais il ne le croirait pas s’il lui disait qu’il a un pain ou un œuf.

Il en est de même pour quelqu’un qui tient une pierre dans sa main et qui fait croire à l’autre qu’il tient un pain. Ce dernier ne le croirait pas s’il lui faisait croire qu’il tient un serpent.

Tout ceci pour expliquer qu’à distance, un pain peut être pris pour une pierre, un poisson pour un serpent et un œuf pour un scorpion tout simplement parce qu’ils ont plus ou moins la même forme extérieurement et surtout parce que la vue humaine est imparfaite.

Le Saint-Esprit m’a appris que souvent nous importunons Dieu pour qu’Il nous donne le poisson alors que ce que nous croyons être un poisson est plutôt un serpent. Notre vue humaine nous montre qu’il s’agit d’un poisson tout simplement parce que c’est ce que nous voulons. Mais Dieu étant notre Père, Il préfère nous donner le poisson pour notre bien car tout ce que le serpent ferait, c’est de nous mordre.

Le meilleur moyen donc de nous en sortir, c’est de faire entièrement confiance à l’avis de notre Dieu.

C’est donc pour cela que le verset d’hier (Psaumes 23 :2-3) nous dit que l’Eternel est notre berger et il nous fait reposer dans de verts pâturages, Il nous dirige près des eaux paisibles. Si on veut que l’Eternel soit réellement notre berger, nous devons le laisser nous diriger selon sa parfaite volonté.


(Quatrième partie)

Verset du jour à méditer : Psaumes 23 :4 « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent »

Hier on a terminé la méditation en parlant de la confusion qu’on trouve fréquemment dans nos prières quand on insiste en demandant à Dieu des choses que nous croyons être mieux pour nous alors que Dieu y voit un danger. C’est en faisant confiance à notre Dieu comme notre berger que nous serons conduits dans de verts pâturages et des eaux paisibles.

Au début de la semaine, je vous ai dit que cet enseignement sera essentiellement basé sur le chapitre 23 des psaumes. Ce matin nous continuons sa méditation au verset 4. David parle à l’Eternel qui est son berger, il dit que même quand il marche dans la vallée de l’ombre de la mort, il ne craint aucun mal car Dieu est avec lui. Il est rassuré par le bâton de l’Eternel.

Il n’est pas exclu que le chrétien traverse la vallée de l’ombre de la mort mais si il sait sans aucun doute que l’Eternel est avec lui, il ne devrait pas y avoir de crainte.

Permettez-moi de partager avec vous cette anecdote pour mieux comprendre la méditation du jour.

Un garçon de 10 ans était en voyage dans un Boeing 737 avec 120 passagers. A un certain moment, il y’ eut une très violente tempête avec beaucoup de trous d’air, ce qui a causé une terrible perturbation dans l’avion. Tous les passagers avaient très peur et certains criaient à cause de la panique. Le petit garçon de 10 ans est resté tranquille et serein. L’hôtesse de l’air l’avait observé pendant tout le temps et elle a fini par s’approcher de lui pour lui demander comment il peut rester tranquille pendant que tout le monde est agité…Le petit garçon de 10 ans l’a regardé dans les yeux et lui a dit : « tout ce monde ignore qui est le pilote car le pilote est mon père et aussi longtemps que c’est mon père qui pilote, je ne m’inquiéterai jamais ».

Ce petit garçon est un parfait exemple pour tout chrétien qui devrait faire entièrement confiance à Dieu.

Le meilleur moyen de vaincre la crainte, c’est de méditer sur le fait que Dieu est avec toi. A partir du moment où tu as l’assurance que l’Eternel est avec toi (malgré la gravité des circonstances), rien ne pourra plus te faire peur.

On ne peut pas complètement éviter d’avoir peur mais on peut apprendre à vaincre la peur en développant notre foi et notre confiance en l’Eternel qui est notre berger.


(Cinquième partie)

Verset du jour à méditer : Psaumes 23 :5 « Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde »

Dans la méditation d’hier, on disait comment vaincre la crainte car si l’Eternel est notre berger et surtout si on est dans sa présence on ne devrait pas avoir peur car son bâton et sa houlette nous rassure. La seule personne qui logiquement peut nous arracher des mains de l’Eternel est celle qui est plus forte que Lui…et si personne n’est plus fort que Dieu, je suis sensé placer en Lui toute ma confiance sans aucun doute.

Le meilleur moyen de faire entièrement confiance à quelqu’un c’est de le connaître. On ne peut pas faire confiance à quelqu’un qu’on ne connaît pas. Parfois la confiance peut être basée sur un bon témoignage mais elle n’est totale que si elle est basée sur notre propre expérience. Je peux faire confiance à quelqu’un sur base du témoignage que j’ai entendu mais la véritable confiance est celle qui est basée sur ma propre expérience. Personnellement, quand je sens un sentiment de doute envahir mon cœur, je m’arrête et je regarde dans mon passé et c’est en me souvenant de tous les bienfaits que Dieu a réalisé que ma foi se réanime.

Revenons en peu au verset du jour : David dit que l’Eternel dresse devant lui une table, en face de ses adversaires, ce qui veut dire que Dieu a déjà pourvu tout ce dont on a besoin quand on est devant l’ennemi. Si la table est dressée devant nous, on n’est pas obligé de chercher quoi que ce soit car tout est sur cette même table .

Le verset du jour dit également : « Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde ». L’huile était le symbole de l’onction de Dieu. Spirituellement parlant, c’est l’huile qui donne la capacité de faire l’œuvre de Dieu au delà de la force humaine. Sans l’onction de Dieu on ne peut rien faire comme il faut.

Selon le verset du jour, il ne suffit pas d’être oint, mais il faut que la coupe déborde. Quand on est oint, la coupe est pleine et nous en bénéficions pour nous édifier. Mais pour que le reste du corps de Christ profite de l’onction que Dieu a versé sur nous, il faut absolument que la coupe déborde.

Jusqu’à maintenant, nous avons déjà 4 étapes depuis Lundi : Pas de crainte à cause de la présence de Dieu, l’Eternel dresse une table devant nous en face de l’ennemi, l’onction d’huile sur la tête et la coupe qui déborde.


(Sixième partie)

Verset du jour à méditer : Psaumes 23 :6 « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'éternel Jusqu'à la fin de mes jours »

Dans la méditation d’hier on a compris qu’il ne suffit pas d’être oint, mais qu’il faut que la coupe déborde car une fois qu’on est oint, la coupe doit être pleine mais pour que le reste du corps de Christ en profite, il faut qu'elle déborde.

Hier j’ai parlé de 4 étapes et ce matin on parlera de la 5eme. Révisons d’abord les 4 étapes :

Premièrement, on a dit que si on est dans la présence de Dieu, on n’a pas de crainte. En d’autres termes, la présence de Dieu chasse la crainte. Puis on a dit que l’Eternel dresse une table devant nous en face de l’ennemi et nous trouvons tout ce dont nous avons besoin face à l’ennemi. Si nous sommes dans la présence de l’Eternel et qu’il dresse la table devant nous, il nous oint d’huile sur la tête  ( Il nous rempli de son onction). Une fois qu’on est rempli de l’onction de Dieu, la coupe déborde.

J’aime comment commence le verset du jour : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront… » Dans la bible en anglais, ce verset du jour commence par « Surely… » qui veut dire « Sûrement ».

Le verset du jour est très intéressant car il nous révèle qu’il y’a moyen d’atteindre le bonheur et la grâce sans les chercher. Le bonheur et la grâce nous accompagneront mais à une condition : Il faut remplir les 4 premières étapes d’où avant de confesser que la grâce et le bonheur nous accompagne, il faut être dans la présence de Dieu afin de vaincre la crainte, ensuite l’Eternel dressera une table devant nous, Il nous remplira de son onction, il faut que la coupe déborde et finalement on sera capable de dire : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront… ».

Pour une meilleure méditation, je recommence les 5 étapes :

1.       Etre dans la présence de Dieu

2.     Une table est dressée devant nous

3.     On est rempli de l’onction

4.     La coupe déborde

5.     Sûrement le bonheur et la grâce nous accompagneront

C’est ici que prend fin l’enseignement