(Première partie)

Verset du jour à méditer: Apocalypse 1 :6 « Celui qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! »

 Beaucoup de chrétiens sont surpris quand je leur demande s’ils sont des sacrificateurs. Certains ne savent pas quoi me répondre et souvent je constate que c’est à ce moment qu’ils commencent à y penser comme si c’était nouveau.

Il est très rare de rencontrer des chrétiens qui sont conscients qu’ils sont des sacrificateurs et l’une des raisons majeures est l’ignorance du rôle d’un sacrificateur. Le rôle des sacrificateurs n’était rien d’autres que d’offrir des sacrifices à Dieu dans le temple. Leur travail était de donner et rien que donner.

Aujourd’hui, à force d’oublier qu’ils sont des sacrificateurs, les chrétiens s’approchent de Dieu rien que pour demander ; Ils s’approchent de son trône les mains (spirituelles) vides pour demander sans rien donner.

Si nous parcourons la bible dans l’ancien testament, personne ne pouvait s’approcher de Dieu sans sacrifice. Le sacrifice est un signe de respect et de considération. Dans beaucoup de cultures africaines et dans d’autres pays, personne ne peut s’adresser à une grande autorité sans lui donner des cadeaux. Avant d’exposer un problème, on commence par présenter des cadeaux. C’est un principe biblique de donner un cadeau à quelqu’un qu’on respecte pour exprimer le respect qu’on lui doit.

Quand on entre dans la prière, c’est comme si on entre dans un palais royal où nous serons écoutés par le roi lui-même. Notre attitude pendant le moment de la prière explique notre respect et notre crainte envers le Seigneur. Certains se sont beaucoup familiarisés avec Dieu car disent-ils « C’est notre Père » et avancent des arguments comme quoi la crainte est réservée à l’ancien testament mais je dois leur rappeler que la lettre aux Hébreux se trouve dans le nouveau testament. Nous lisons dans Hébreux 12 :28-29 « C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant »

Pendant toute la semaine, nous comprendrons que la prière qui touche plus le cœur de Dieu est celle de donner plutôt que de demander. Demander est une bonne chose si c’est conforme à sa volonté mais donner est de loin plus important car celui qui donne fait preuve de maturité et de générosité. C’est justement cette générosité qui touche le cœur de Dieu et qui finit par déclencher une grande puissance divine.


 

(Deuxième partie)

Verset du jour à méditer: Hébreux 13 :15 « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom »

Aujourd’hui on n’a pas besoin de sacrifier des animaux pour Dieu car c’était l’ombre des choses à venir. Jésus a été sacrifié une fois pour toutes et nous nous approchons du trône céleste à travers son sacrifice.

Cependant, le verset du jour continue à nous parler de sacrifice malgré tout. Il dit que nous devons, par Jésus, offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louange. J’ai bien souligné « sans cesse » car c’est un travail qui doit être fait tout le temps. Pour éviter toute confusion, il est bien spécifié que le sacrifice doit être le fruit de lèvres qui confessent le nom de Dieu. Comme je l’ai dit hier, le moment le plus important et qui touche le cœur de Dieu, c’est quand son enfant confesse des paroles de louanges. Quand Esaïe a eu la vision en voyant le Seigneur assis sur un trône très élevé, des séraphins criaient l’un à l’autre et disaient : « Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! » (Es 6 :2). Au ciel les anges ne font que confesser le nom et la bonté de l’Eternel et c’est ce que nous sommes sensés faire ici sur terre pendant nos prières. La différence entre nous et les anges est que les anges ne fournissent pas un effort pour louer l’Eternel mais pour nous il s’agit d’un sacrifice car nous luttons contre la chair qui s’oppose.

 Celui qui a très bien compris qu’il est appelé à être un sacrificateur n’a pas besoin d’avoir envie d’adorer pour le faire mais il le fait car il a compris qu’il est crée pour louer et adorer le Seigneur. Beaucoup confondent la présence de Dieu et la manifestation des émotions. Le fait que tu n’as pas pleuré pendant la prière ou que n’a rien senti au niveau des émotions ne veut pas dire que Dieu n’était pas présent. Selon la bible, si tu invoques le nom du Seigneur avec foi dans le nom du Seigneur Jésus, Il descend et reste avec toi pendant tout le temps que tu passeras dans la prière même si tu n’es pas du tout à l’aise physiquement à cause du sommeil ou la fatigue. C’est d’ailleurs pour cela qu’on parle de sacrifice car on doit sacrifier quelque chose…on doit sacrifier le confort et le plaisir de la chair. Nous ne devons pas toujours attendre l’envie d’adorer pour le faire mais nous devons le faire car nous avons compris que nous sommes des sacrificateurs. Dieu cherche sans cesse des adorateurs. Dans sa nature, Il aime entendre des paroles de ceux qui l’adorent et ça lui fait énormément du bien. Quand on confesse sa grandeur, sa bonté et son amour malgré la résistance de la chair et du diable, on touche son cœur et le diable s’éloigne de nous à cause de la présence de Dieu.


 

(Troisième partie)

Verset du jour à méditer: Malachie 1 :8 « Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n'est-ce pas mal? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n'est-ce pas mal? Offre-la donc à ton gouverneur! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil? Dit l'Éternel des armées »

Il est vrai que le rôle du sacrificateur est de donner mais la qualité de ce qu’on donne compte beaucoup plus. Il ne suffit donc pas de donner mais il faut donner quelque chose de valeur. Ce que tu donnes à quelqu’un comme cadeau montre son importance dans ta vie. Le temps que tu consacres à un ami justifie son importance pour toi. On ne peut pas parler de véritable amitié sans sacrifice. Certaines personnes jouissent d’une amitié pendant un moment mais sont frustrées de se rendre compte que la relation n’y est plus ou du moins n’est plus comme elle était au début. Très souvent le problème réside au manque de sacrifice d’un camp ou d’un autre. Quand on valorise un ami, on ne doit pas seulement se réjouir de ses services mais on doit être disposé à faire des sacrifices c-à-d fournir un effort ou lâcher quelque chose pour son bien. Toute relation à sens unique n’a pas d’avenir car elle finit toujours par se fragiliser. Il suffit d’une tempête pour qu’elle s’éteigne.

Il en est de même pour la prière : Quand on s’approche de Dieu, rien que pour demander et recevoir, notre relation est fragile car le jour où on n’aura pas ce qu’on veut, on aura plus envie de prier et par conséquent on s’affaiblira pour finalement être une proie facile pour le diable.

Comme je l’ai dit au début, donner est une bonne chose mais il ne suffit pas que de donner car la qualité de ce qu’on donne compte énormément. Par le verset du jour, le Seigneur réprimande son peuple qui préfère lui offrir des sacrifices d’une très mauvaise qualité. On choisissait des bêtes qui boitaient ou qui étaient infirmes pour les offrir au Seigneur. Dieu leur a rappelé que même leur gouverneur ne les recevrait pas, une façon de leur montrer qu’ils ne devaient pas Lui donner quelque chose que même un simple gouverneur ne peut pas accepter. En lui donnant de telles offrandes, c’est comme s’ils le rabaisser en dessous du gouverneur. La nature charnelle nous pousse souvent à donner à Dieu un sacrifice qui ne nous coûte rien. On ne veut pas faire un effort et on privilégie le confort. Le sacrifice qui plaît à Dieu consiste à sacrifier le sommeil ou toute chose qui plaît à la chair rien que pour s’approcher de lui.

Soyons comme le roi David quand Aravna lui a donné l’opportunité de donner des sacrifices gratuitement mais a répondu : « …Non! Je veux l'acheter de toi à prix d'argent, et je n'offrirai point à l'Éternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien... » (2 Samuel 24 :24)


 

(Quatrième partie)

Verset du jour à méditer: Genèse 27 :4 « Fais-moi un mets comme j'aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure »

Dans la bible et particulièrement dans l’ancien testament, la relations entre un père et ses enfants était inspirée par des principes divins raison pour laquelle Jésus donnait souvent des paraboles basées sur les relations familiales pour une meilleure compréhension.

Par le verset du jour, considérons la conversation entre Isaac et son fils Esaü juste avant sa mort car il voulait le bénir. La bénédiction de Dieu devait être sur celui qu’Isaac bénirait et l’important était qu’il le bénisse avec son âme. Ce qui m’intéresse dans ce passage est la condition posée par Isaac avant de bénir son fils : Il a exigé que son fils lui apporte à manger pour que son âme le bénisse. Il pouvait le bénir sur-le-champ mais par principe il fallait que son fils lui apporte d’abord à manger. Dieu est toujours prêt à nous bénir mais il veut d’abord qu’on lui apporte quelque chose et pas n’importe quoi ; Il veut qu’on apporte un sacrifice de louange qui confesse son nom. Il veut qu’on exprime notre reconnaissance pour tous les bienfaits de chaque jour. S’il y’a une chose que le Seigneur n’aime pas, c’est l’ingratitude. Avant de demander quoi que ce soit, on doit d’abord exprimer notre gratitude pour ce qui est déjà fait quelque soit sa grandeur.

Quand Jésus a rencontré la femme samaritaine, la première chose qu’il a évoqué était sa soif et non celle de la femme. Il lui a dit : « Donne-moi à boire  » (John 4 :7). Avant de nous bénir ou de faire quelque chose pour nous, Dieu attend qu’on fasse quelque chose pour lui. C’est ce que nous lui donnons qui sera la semence ou la source de la bénédiction. Quand cinq mille personnes avaient faim et qu’il fallait les nourrir, Jésus a demandé : « Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons » (Marc 6 :38) . Il fallait qu’on lui donne les deux poissons et les cinq pains pour que Dieu bénisse tous les cinq mille personnes. Encore une fois, nous voyons que par principe, Dieu veut toujours quelque chose de nous qu’on lui donne comme sacrifice avant de nous bénir.

Cependant, il ne faudra pas le prendre comme une formule magique car parfois il faut du temps avant de voir la multiplication ou la bénédiction. Plus ça traîne, plus ça a une plus grande valeur. Rappelez-vous du verset de la deuxième partie de cet enseignement qui nous demande d’offrir le sacrifice sans cesse (Heb 13 :15), pas un jour ou une semaine mais continuellement.


 

(Cinquième partie)

Verset du jour à méditer: Genèse 22 :12 « L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique »

Si vous avez suivi cet enseignement depuis la première partie, vous avez compris qu’avant de nous bénir, Dieu nous demande toujours quelque chose. Nous avons également vu que la dimension de la bénédiction est conforme à la grandeur du sacrifice. Un grand sacrifice engendre une grande bénédiction et la nature d’un cadeau dépend de l’importance de celui qu’on le donne.

Il y a des milliers d’années, Dieu a pris la décision de bénir toutes les nations de la terre (de tous les cinq continents). Toujours selon le même principe de sacrifice, il fallait que le monde lui donne quelque chose avant de le bénir. Comme Il était attaché à Abraham son serviteur, il l’a choisi pour l’utiliser avant de bénir toute la terre. Il lui a demandé de lui donner la chose la plus importante qui puisse exister dans sa vie à savoir son fils unique. Il le lui a dit en ces mots : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai » (Gen 22 :2). Dieu n’a pas seulement dit qu’il s’agissait de son fils unique, mais il a ajouté « celui que tu aimes ». Rien ne plaît à Dieu que quand son enfant sacrifie la chose la plus importante dans sa vie pour lui plaire. Il se pourrait que tu sois attaché à une relation qui est un obstacle entre toi et Dieu. Le seul moyen d’accéder aux bénédictions de Dieu, c’est de la sacrifier pour Dieu. Si tu aimes le sommeil le matin, c’est le moment de le sacrifier pour Dieu.

Fais un petit exercice : Penses à la chose ou la personne la plus importante dans ta vie et rends-la disponible pour le Seigneur dans ton cœur en disant : « Seigneur, tu peux la prendre si telle est ta volonté ». Si tu le dis sincèrement du cœur, alors tu es entrain d’adorer le Seigneur et rien que cette pensée touche le cœur de Dieu. Abraham n’a pas perdu son fils mais Dieu l’avait seulement mis à l’épreuve et juste au moment où Abraham allait égorger son fils, l’ange lui a dit : « L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique » (Gen 22 :12). C’est à ce moment que l’Eternel a béni toute la terre y compris ton pays : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Gen 22 :18)


 

(Sixième partie)

Verset du jour à méditer: Romains 12 :1 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable »

Le verset du jour nous demande de sacrifier notre corps comme un sacrifice vivant, saint, et agréable à Dieu qui finalement est considéré comme un culte raisonnable. Un sacrifice ne peut pas être agréable à Dieu s’il n’est pas vivant et saint. Un sacrifice vivant n’est pas toujours saint mais tout sacrifice vivant et saint est toujours agréable à Dieu.

 Un sacrifice vivant

Offrir son corps comme un sacrifice vivant veut dire sacrifier tout ce qui est vivant (important) pour toi. Dans l’ancien testament on sacrifiait des animaux vivants et non des animaux morts. Il fallait qu’on entende le cri qui est un signe de vie. L’animal qu’on tirait et qui ne voulait pas être égorgé symbolise notre chair qui ne veut pas qu’on entre dans la prière. On doit maîtriser et égorger la chair pour l’offrir à l’Eternel. Plus c’est difficile, plus ça a de l’importance aux yeux du Seigneur. N’écoute plus la voix mensongère qui te dit que Dieu ne t’écoute pas parce que tu n’es pas excité ; Dieu considère plus ton attitude et ta foi que la nature de tes paroles. Même si tu ne sais pas ce qu’il faut dire exactement, rappelle-toi que Jésus est le souverain sacrificateur, qu’il est assis à la droite du Père pour intercéder en ta faveur. Son travail est de sanctifier et parfaire notre prière avant qu’elle parvienne dans l’oreille de Dieu le Père. Il sait très bien ce qu’il nous faut et il sait comment présenter notre prière. La bible dit que même le Saint-Esprit prie pour nous dans nos faiblesse car nous ne savons pas comment demander (Rom 8 :26).

Un enseignement complet sur les sacrifices se trouve dans les archives et porte le nom de : « Un sacrifice d’une agréable odeur  »

Un sacrifice saint

Quand la bible parle de quelqu’un qui est saint, ça veut dire qu’il est mis à part. Offrir son corps comme un sacrifice saint veut dire honorer le corps qui est le temple de Dieu (1 Cor 3 :16). Il y a des choses qu’un enfant de Dieu n’est pas autorisé à faire avec son corps car il n’en est pas le propriétaire. Un enfant de Dieu n’a pas le droit de dire « C’est mon corps » mais il doit dire : « C’est le temple de Dieu » et par conséquent, il doit honorer Dieu et contribuer à la réalisation de sa volonté.

Que Dieu vous bénisse