(Première partie)


Verset du jour: Matthieu 20 :25-26 « Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur »


Dans cet enseignement, nous découvrirons que la philosophie du monde est totalement opposée à celle de Jésus concernant le leadership.
Dans le verset du jour, Jésus nous parle du leadership dans le monde qui est exactement le contraire de ce qui doit se passer dans l’église. Il dit que dans le monde, les chefs des nations tyrannisent le peuple et les grands les asservissent. Asservir quelqu’un veut dire selon le dictionnaire « le rendre à l’état d’esclave ou de dépendance ». Par là Jésus voulait faire comprendre aux disciples qu’ils doivent faire le contraire de ce que font les chefs dans le monde. Tout est lié à la nature charnelle qui veut toujours dominer et asservir.
D’abord, dans l’église il ne devrait pas y avoir de chef mais un leader pour diriger les autres car le seul chef de l’église c’est Jésus-Christ et personne d’autres. Ceux qu’on appelle « Pasteurs » ne sont pas des chefs mais des « Bergers ».
Dans le monde, les chefs sont servis par le peuple tandis que dans l’église un leader a l’obligation de servir le peuple de Dieu. La confusion est qu’aujourd’hui le leadership dans l’église se conforme de plus en plus à ce qui se passe dans le monde. Les chrétiens sont au service du pasteur alors que c’est ce dernier qui devrait les servir. Il suffit d’entrer dans l’église la première fois pour rapidement découvrir qui est le patron. Certains pasteurs ne peuvent même plus prendre leurs bibles ou leurs sacs dans la main car il y’a toujours une équipe qui s’en occupe et leur entrée dans l’assemblée provoque beaucoup de mouvements de ceux qui courent dans tous les sens pour faire le nécessaire exactement comme ça se passe dans le monde quand le président ou une grande autorité entre dans un lieu public. Je connais des églises où le pasteur a un fauteuil spécial et même s’il est absent, personne n’ose s’y asseoir et c’est comme s’il était spécialement conçu pour lui.
Certains justifient ces honneurs exagérés comme honorant un homme de Dieu pour finalement honorer Dieu Lui-même mais je crois qu’il n’y a pas un homme de Dieu plus respectable que Jésus car au lieu d’être servi, c’est Lui qui servait ses disciples.
Au verset du jour, Jésus dit que si quelqu’un veut être grand dans une assemblée, qu’il soit leur serviteur. Ce qui veut dire que celui qui est servi comme un prince devient petit aux yeux de Dieu selon cette même théorie biblique. Autrement dit, à force de vouloir élever l'homme de Dieu, on ne lui rend pas un bon service car on le diminue aux yeux de Dieu.



(Deuxième partie)


Verset du jour à méditer: Jean 13 :5 « Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint »

Celui qui est servi comme un prince devient petit aux yeux de Dieu. Autrement dit, ce sont ceux qui servent humblement les autres qui sont grands aux yeux de Dieu d’où ils auront une plus grande récompense. D’un autre côté, ceux qui sont servis comme des rois deviennent petits selon la parole de Jésus qui dit que si quelqu’un veut être grand, qu’il serve les autres (Matthieu 20 :26).
Ce matin, nous allons méditer sur l’acte de laver les pieds des disciples. Alors que Jésus était entrain de laver les disciples un à un, Pierre s’est opposé car il respectait Jésus et ne pouvait pas supporter le voir courbé entrain de le laver les pieds. Jésus a compris que Pierre n’avait rien compris de la signification de son acte et Il lui a dit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi » (Jean 13 :8). Pierre insinuait que c’est lui qui devait laver les pieds de Jésus mais il n’avait pas compris que c’est le plus grand qui lave les pieds du plus petit, ce qui veut dire que c’est le plus grand qui sert le plus petit.
Quand j’ai eu cette révélation, je me demandais pourquoi aujourd’hui on ne fait plus ces pratiques dans l’église alors que Jésus a dit : « je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13 :15). Je ne sais pas pourquoi on ne le fait plus aujourd’hui dans l’église mais ce qui est important n’est pas le fait de laver les pieds mais c’est le service des uns aux autres qui compte. L’important est que le Pasteur comprenne qu’il est le berger du troupeau du Seigneur et non le chef ou le maître. Il n’y a qu’un seul chef et un seul maître dans l’église : Jésus-Christ.
J’ai entendu ceux qui défendent de telles pratiques en disant que l’apôtre Paul a écrit à Timothée pour lui demander d’honorer les hommes de Dieu d’un double honneur. Dans la méditation de demain, nous comprendrons que Paul ne demandait pas que l’église serve les hommes de Dieu mais qu’ils soient assistés matériellement et c’est dans la même lettre (le même chapitre) qu’il a également demandé à Timothée d’honorer les veuves qui sont véritablement veuves.


 

 (Troisième partie)

Verset du jour : 1 Timothée 5 :17 « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d'un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l'enseignement »

Je disais que certains défendent les pratiques de servir les hommes de Dieu sur base de la lettre que Paul a écrite à Timothée pour lui demander d’honorer les hommes de Dieu d’un double honneur mais Paul parlait de les assister matériellement car au verset qui suit, il dit : « Tu n'emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l'ouvrier mérite son salaire » (1 Timothée 5 :18).
Paul compare un homme de Dieu à un bœuf qui foule le grain et qui doit être nourri pour avoir de l’énergie. Il le compare également à un ouvrier qui mérite son salaire pour pouvoir continuer à travailler. Vous auriez remarqué que Paul ne parle pas de n’importe quels anciens mais des anciens qui dirigent bien. Un ancien ou un pasteur qui dirige bien est celui qui met en avant l’intérêt du peuple de Dieu avant le sien selon la définition de Jésus quand Il a dit que le bon berger donne sa vie pour les brebis (Jean 10 :11).
Je ne suis pas contre les pasteurs et hommes de Dieu qui sont riches mais je crois que ce passage (Jean 10 :11) veut dire que le berger ne devrait pas s’enrichir quand les brebis meurent de faim. Quand tout le monde se croise à l’église dimanche, il n’est pas facile de savoir ceux qui passent la nuit sans manger ou qui sont sans abris mais le berger est sensé le savoir s’il est le bon berger. Pour le savoir, il faut pouvoir descendre jusqu'à leur niveau sinon il n’y aura pas de communication. C’est en servant le peuple de Dieu qu’on découvre leurs vrais problèmes. Un bon berger est sensé être rassasié après la satisfaction de ses brebis et non le contraire.
Donner sa vie pour ses brebis n’est pas une chose facile et la plupart de ceux qui aspirent au ministère pastoral sont plus motivés par les honneurs et les avantages dans l’église et non par le sacrifice recommandé par Jésus. Paul écrit en disant : « Si quelqu'un aspire à la charge d'évêque, il désire une œuvre excellente » (1 Timothée 3 :1). La charge de pasteur ou d’ancien est une œuvre excellente mais qui exige un grand sacrifice. Quand Paul écrivait cette lettre, ce n’était pas facile d’aspirer à une telle charge car les hommes de Dieu étaient persécutés, tués par des lions en spectacle…mais aujourd’hui un pasteur est respecté par toutes les couches de la société et certains en profitent pour se faire une fortune d’où la parole de Dieu les met en garde quand elle dit : « Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n'avez point fait paître les brebis » (Ezéchiel 34 :3).


 

 (Quatrième partie)


Verset du jour : Ezéchiel 34 :3 « Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n'avez point fait paître les brebis »


Les pasteurs qui étaient sensés paître le troupeau se paissaient eux-mêmes (Ezéchiel 34 :2) et Dieu était en colère contre eux.
Au verset du jour, la prophétie dit que les pasteurs ont mangé la graisse des brebis et se sont vêtus avec la laine en tuant ce qui était gras au lieu de les paître. Cela veut dire qu’au lieu de nourrir les brebis, ils les ont tués, ont mangé leur viande et ont pris la laine pour en faire des vêtements. Vous pouvez vous demander à quoi cela nous intéresse dans l’église mais c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui : certains pasteurs s’enrichissent de l’argent collecté dans les dîmes et les offrandes pendant que l’église s’appauvrit en générale c.-à-d. remplie de veuves et d'orphelins non assistés, des sans abris et des affamés complètement ignorés.
Le verset qui suit, Ezéchiel 34 :4, dit : « Vous n'avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée; vous n'avez pas ramené celle qui s'égarait, cherché celle qui était perdue; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté » Je crois que le passage est très clair, les brebis faibles sont les veuves et les orphelins, les malades sont ceux qui sont physiquement malades, les blessées sont les chrétiens qui ont un cœur brisé qui ont besoin d’une attention particulière, les perdues sont les chrétiens qui sont retournés dans le monde et qui ont besoin d’être ramenés. La fin du passage dit qu’au contraire les pasteurs ont dominé les brebis avec violence et avec dureté. Si vous lisez ces paroles et que vous êtes pasteurs et que normalement vous ne faites pas ce que nous vous venez de lire, cela veut dire que cette prophétie (Ezéchiel 34 :4) vous concerne !
Parlant d’honneur, ce sont les riches ou ceux qui ont de l’influence dans le monde qui sont visiblement les plus respectés dans l’église de Jésus-Christ. Dans certaines assemblées, les riches ou les personnes influentes dans la société sont vite consacrés diacres ou anciens, non pas qu’ils sont dévoués ou spirituels, mais pour les inciter à rester dans l’église et se sentir concernés pour donner plus d’argent.

Ce sont de tels désordres qui bloquent la puissance du Saint-Esprit dans l’église. L’apôtre Jacques était catégoriquement opposé à de telles pratiques


 

 (Cinquième partie)


Verset du jour à méditer: Jacques 2 :6 « Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs »


Nous allons méditer sur la distinction entre les riches et les pauvres dans l’église qui est considérée comme un péché grave selon l’apôtre Jacques.
Il commence au verset 2 en disant « Supposez, en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu » (Jacques 2 :2).
On assiste maintenant à deux chrétiens qui entrent dans l’église et les gens du protocole font la distinction à partir de la porte d’entrée car Jacques continue au verset 3 en disant : « si, tournant vos regards vers celui qui porte l'habit magnifique, vous lui dites: Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur! Et si vous dites au pauvre: Toi, tiens-toi là debout! Ou bien: Assieds-toi au-dessous de mon marchepied » (Jacques 2 :3). Le riche a le privilège de s’asseoir à la place d’honneur parce qu’il est riche et le pauvre n’a que deux choix : rester debout ou s’asseoir au-dessous du marchepied.
Finalement Jacques pose la question suivante : « ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l'inspiration de pensées mauvaises? » (Jacques 2 :4)
Il va finalement conclure au verset 9 en disant : « Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs » (Jacques 2 : 9)
Dans certaines églises, les riches sont respectés et honorés plus que le pasteur mais cela est tout simplement un signe d’immaturité spirituel.
Je suis parmi ceux qui croient que ni les riches, ni les pasteurs, ni les grands hommes et femmes politiques, personne…je dis bien personne n’a le droit de prendre la gloire qui est réservée au Seigneur. Un jour j’ai eu une longue discussion avec un frère qui voulait me convaincre qu’un homme de Dieu a droit à une petite gloire, pour dire qu’il peut la partager avec Dieu mais la parole de Dieu est très claire là-dessus quand Dieu dit Lui-même : « C'est pour moi, pour moi, que je veux agir; Car comment mon nom serait-il profané? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Esaïe 48 :11).
Dieu est très jaloux de sa gloire et si quelqu’un veut la Lui prendre, il ne fait que s’attirer de la malédiction. On est également coupable si on veut honorer quelqu’un en Lui donnant la gloire réservée à Dieu car à ce moment on vole ce qui appartient à Dieu et on met notre frère ou notre sœur en danger car en le (la) glorifiant, on est entrain de semer de l’orgueil en lui (elle).


 

 (Sixième partie)

 Verset du jour à méditer: Phillipiens 2 :4 « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres »


Nous clôturons l’enseignement « Le plus grand dans l’église » et j’ai prié pour que le Saint-Esprit vous aide à comprendre mon intention. Vous êtes témoins que toutes mes analyses sont complètement basées sur des versets bibliques et je n’ai donné aucun avis personnel car toute pensée abordée doit être couverte par un passage biblique. Si la plupart des lettres de Paul étaient remplies de critiques (analyses) envers l’église, ce n’était pas pour les humilier mais pour les aider à reprendre le bon chemin; C’était plutôt par amour que parfois il était très sévère.
Une église remplie d’enfants spirituels ne veut pas entendre des paroles comme celles que vous venez de lire depuis le début de la semaine. On veut quelqu’un qui loue ce qui va très bien et qui ne dit rien de ce qui ne va pas. Mais ceux qui n’aiment pas être corrigés ne grandissent pas ou n’évoluent pas car personne n’est parfaite et au lieu de se sentir offensé, la sagesse exige qu’on examine ce qui est dit sur nous.
Je m’en voudrais de terminer cet enseignement sans vous faire partager ces belles paroles de la lettre écrite aux philippiens dans le 2e chapitre. Au verset 4 il est dit : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philipiens 2 :4). Considérer ses propres intérêts est un acte naturel mais considérer ceux des autres demande de l’amour du prochain. Un autre principe important et qui est selon moi très difficile à mettre en pratique à moins qu’on ait l’aide du Saint-Esprit se trouve au verset 3 : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Phil 2 :3). Ce n’est pas une chose facile de regarder les autres comme étant au-dessus de nous-mêmes car la nature charnelle nous pousse toujours à être les premiers partout. Il faut toujours reconnaitre que notre prochain a certainement un don ou une qualité que je n’ai pas. Tout est finalement résumé au verset 5 : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ » (Phil 2 :5).
C’est ici que s’achève l’enseignement de la semaine et ce que nous devons retenir le plus, c’est que dans l’église de Jésus-Christ, il y’a un et un seul chef c-à-d Jésus-Christ Lui-même. Les autorités spirituelles à savoir les pasteurs, les anciens et autres, ont le devoir de servir les brebis et non être servis. Dans l’église de Jésus-Christ, un pauvre et un riche sont sensés avoir les même avantages aussi longtemps que tous les deux n’ont pas de charges particulières.
Si tu as lu cet enseignement dès le début et que tu n’as pas encore invité Jésus-Christ dans ton cœur (ta vie), je dois t’informer que c’est indispensable pour hériter la vie éternelle et bénéficier le pardon des péchés.