Qui a dit que c'est impossible?

(Première partie)

 Verset du jour à méditer: Matthieu 7 :8 « Quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe »

 Etant imparfait, l’homme est contraint de se soumettre à la loi du « donner » et du « recevoir ». A plusieurs reprises Jésus a rappelé aux disciples qu’ils ont le droit de demander à Dieu le Père ce qui leur manque à condition qu’ils le fassent dans son nom. L’ennui est qu’il arrive qu’on se trouve devant des situations auxquelles nos prières semblent impuissantes. On prie, on demande dans le nom de Jésus, on attend, on se décourage et on abandonne. Pour nous tranquilliser, on conclu que ce n’était pas la volonté de Dieu pour éviter de confesser que c’est impossible.

La méditation de cette semaine nous prouvera que cette facilité d’abandonner ou de penser que ce n’est pas la volonté de Dieu ou que c’est impossible, est souvent le résultat du manque de persévérance dans la prière. Comme c’est bien détaillé dans le verset du jour, il y a des choses que nous recevons de Dieu rien qu’en demandant mais il y a d’autres qui exigent qu’on cherche et d’autres auxquelles il faut frapper avant de les avoir.

Il y a donc trois options pour recevoir quelque chose de Dieu : Demander, Chercher et Frapper. Je ne sais pas ce que tu es entrain de demander au Seigneur mais il se pourrait que tu sois dans l’obligation de faire mieux que demander…il faudrait peut-être que tu cherches ou que tu frappes. Durant toute la semaine, je me concentrerai sur les deux dernières options : Chercher et Frapper.

Avant tout il faut bien comprendre qu’il y a une grande différence entre « Demander » et « Chercher ». Demander est une chose tandis que chercher en est une autre. Tout le monde sait comment demander mais très peu parviennent à chercher. « Demander » n’exige aucun effort mais « Chercher » exige de la patience et surtout de la persistance. Tout le monde sait comment frapper à la porte quand il y a quelqu’un qui est prêt à ouvrir immédiatement quand on frappe mais très peu parviennent à continuer à frapper quand la personne à l’intérieur n’ouvre pas la porte. Personne ne peut persister à frapper sur une porte s’il n’est pas convaincu qu’il y a quelqu’un à l’intérieur. La durée de ta persistance détermine le niveau de ta foi.

Cependant, la persistance doit être construite sur une foi positive c-à-d conformément à la volonté de Dieu. Beaucoup de prières selon la volonté de Dieu ne sont pas exaucées par manque de persévérance car au lieu de chercher on se contente de demander.


(Deuxième partie)

Verset du jour à méditer: Luc 18 :4-5 « Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête »

 Dans la parabole du juge inique, Jésus nous montre l’importance de la persévérance sans se relâcher. Avant je ne comprenais pas le message de cette parabole car j'avais du mal à comprendre comment Jésus nous enseignait par l’illustration d’un juge inique sans pitié qui représente Dieu ! J’ai trouvé l’explication aux versets 6 et 7 (Luc 18 :6-7) où il dit : « Entendez ce que dit le juge inique, Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? »

Si la persévérance peut pousser le méchant à rendre justice à quelqu’un, qu’en sera-t-il de Dieu qui est saint et qui est Lui-même la justice ? Le verset du jour dit que la persévérance de la veuve ne faisait que rompre la tête du juge tandis que la persévérance d’un enfant de Dieu est une source de plaisir pour le Seigneur. Dieu prend beaucoup de plaisir quand son enfant crie à lui dans la prière.

Le juge a exaucé la veuve pour s’en débarrasser tandis que Dieu nous exauce pour nous récompenser. Juste à la fin de la parabole, Jésus a clarifié que l’enseignement était basé sur la foi car sans la foi il est impossible de persévérer dans la prière ; Il leur a posé la question suivante : « quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18 :8)

Comme je le dis souvent dans mes enseignements, Dieu fait tout à travers la prière et certaines requêtes rencontrent plus de résistances dans le monde spirituel que d’autres. Certaines demandes sont instantanément exaucées tandis que d’autres nécessitent une certaine période de prière et parfois de jeûne. 

Si on frappe sur une porte pendant cinq ou dix minutes et que personne n’ouvre, on conclu qu’il n’y a personne à l’intérieur de la maison et on abandonne. Si tu vois quelqu’un entrain de frapper pendant une heure, deux heures et plus, cela veut dire qu’il est convaincu qu’il y a quelqu’un à l’intérieur et que la personne finira par ouvrir. Comme je l’ai dit hier, c’est la durée de la persistance qui détermine le niveau de la foi. Ce n’est pas le fait de frapper qui ouvre la porte mais quand on frappe, on informe celui qui se trouve à l’intérieur de notre requête et c’est donc lui qui décide d’ouvrir.


(Troisième partie)

Verset du jour à méditer: Matthieu 15 :23 « Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s'approchèrent, et lui dirent avec insistance: Renvoie-la, car elle crie derrière nous »

 La méditation de ce matin montre clairement la différence entre demander et chercher. Quand on demande, il arrive que la réponse ne soit ni non ni oui mais qu’on soit face à un silence total. Dans un cas pareil, celui qui ne se contente que de demander se découragera et abandonnera mais celui qui persévère trouvera même les arguments nécessaires pour être exaucé.

 Si vous lisez tout le passage (Matt 15 :21-28), vous vous rendrez compte que la femme n’avait pas droit à un miracle (pendant cette période) car elle était cananéenne. Malgré que son identité la disqualifiait, elle n’a pas cédé car elle était convaincu que la solution à son problème ne se trouvait qu’en Jésus seul. En plus de sa race qui la disqualifiait, elle était également bloquée par les disciples qui disaient à Jésus avec insistance : « Renvoie-la, car elle crie derrière nous » Malgré le silence de Jésus, elle les a suivi en criant derrière eux…elle criait en adressant évidemment la parole à Jésus. Il est intéressant de remarquer que Jésus l’entendait mais ne répondait pas un mot. Elle criait tellement que ça embêtait tout le monde raison pour laquelle les disciples demandaient à ce que Jésus la renvoie.

Après avoir remarqué que Jésus ne s’occupait pas d’elle, elle a décidé de bloquer son chemin en se prosternant devant lui ( Matt 15 :25) et comme Jésus n’avait plus le choix, il lui a finalement parlé mais lui a dit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens » (Matt 15 :26). Les enfants sont les israélites et les petits chiens sont les étrangers, une façon de lui dire qu’elle demande une faveur qu’elle ne mérite pas mais comme elle était déterminée et surtout qu’elle avait vu en Jésus la solution, elle a insisté en disant : « Oui, Seigneur, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres » (Matt 15 :27). Autrement dit, elle n’a pas nié l’idée de Jésus mais elle lui a fait savoir que même si elle n’a pas droit aux pains, elle peut se contenter des miettes, une façon de montrer qu’elle ne peut en aucun cas retourner chez elle bredouille. Grâce à sa persévérance, Jésus a finalement dit : « Femme, ta foi est grande; qu'il te soit fait comme tu veux. Et, à l'heure même, sa fille fut guérie » (Matt 15 :28). Dieu aime une grande foi et la grande foi se manifeste par la persévérance. Malheureusement la majorité des chrétiens sont passifs mais parfois il nous faut en peu d’agressivité dans nos prières.


 

(Quatrième partie)

Verset du jour à méditer: Hébreux 11 :6 « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent »

 Hier j’ai terminé la méditation en disant que beaucoup de chrétiens sont passifs alors que parfois il nous faut en peu d’agressivité dans nos prières. La bible dit que la prière fervente du juste a une grande efficacité (Jacques 5 :16), ce qui ne veut pas dire que Dieu n’écoute pas une prière normale mais celle qui est fervente lui va droit au cœur et Il réagit puissamment. (Vous pouvez lire dans les archives « La prière fervente »)

Le verset du jour est l’un des versets « clé » pour tout croyant. Il commence en disant que sans la foi il est impossible de plaire à Dieu. Malgré tout ce qu’on peut faire pour plaire à Dieu, la foi occupe toujours la première place, raison pour laquelle Jésus a posé la question : « quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18 :8)

Le verset du jour (Heb 11 :6) relate également celui qui s’approche de Dieu c-à-d celui qui prie. Il doit savoir que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Si tu veux être rémunéré par Dieu, il faut le chercher. Le passage d’Hébreux 11 :6 est plus explicite dans d’autres traductions comme la traduction anglaise (NIV) où on ne dit pas seulement de le chercher mais de le chercher sérieusement (earnestly seek him) ou dans King James (diligently seek him).

Le chercher sérieusement veut dire passer du temps dans la prière et dans sa parole pour le découvrir davantage et s’approcher de son trône. L’approche qui touche le cœur de Dieu et qui nous transforme est celui qui consiste à chercher plus sa face qu’à ce qu’il peut nous donner. Quand on s’approche du trône de la grâce pour l’adorer, notre prière monte vers lui comme un parfum de bonne odeur qui finit par déclencher une grande force spirituel en notre faveur mais ça ne se passe pas du jour au lendemain d’où il faut de la patience. En passant vous pouvez lire dans les archives l’enseignement « Un sacrifice d’une agréable odeur »

Les situations qui paraissent impossible sont considérées par la bible comme des montagnes et ne peuvent être brisées que par une prière continuelle basée sur la foi. Des enseignements comme celui-ci peuvent nous motiver à passer du temps dans la prière pour trouver la solution à un problème visiblement impossible mais je me suis rendu compte que sans discipline ou stratégie on se lasse vite et le feu s’éteint.


 

(Cinquième partie)

Verset du jour à méditer: 1 Cor 9 :26 « Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air »

La vie chrétienne est une vie de combat dans la quelle nous avons à lutter en permanence contre le diable et surtout contre la chair. A chaque fois qu’on exerce un acte spirituel comme s’approcher de Dieu dans la prière, nous nous heurtons rapidement à beaucoup d’obstacles.

Quand on fait face à une situation qui paraît impossible à cause de son opposition, il ne suffit pas de demander à Dieu mais il faut chercher et frapper sérieusement à la porte de Dieu dans une prière continuelle sans se relâcher.

Il y a des cas auxquels je ne demande rien dans la prière mais au lieu de demander j’utilise l’autorité que Jésus nous a donné. Concernant l’attaque du diable, Luc 10 :19 est mon cheval de bataille : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire » Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la puissance de cette merveilleuse promesse ? Jésus nous promet que nous avons le pouvoir (dans d’autres versions on parle de l’autorité). Beaucoup d’enfants de Dieu ignorent qu’ils ont de l’autorité et par conséquent ils ne l’utilisent pas. Le verset nous dit que l’autorité nous permet de marcher sur toute la puissance de l’ennemi et surtout que rien ne pourra nous nuire. C’est ce « rien ne pourra nous nuire » qui est mon char de combat car si le diable me montre que je vais perdre, ma réponse est : « Rien ne pourra me nuire dans le nom de Jésus ». Quand je localise un problème provoqué par le diable et que j’identifie de quel démon il s’agit, je m’adresse directement à lui en utilisant l’autorité que j’ai reçu. Il y a des choses auxquelles on demande l’intervention de Dieu alors que nous possédons la solution avec nous.

Revenant au verset du jour (1 Cor 9 :26), Paul dit qu’il court non pas comme à l’aventure et qu’il frappe non pas comme battant l’air. Dans certaines prières, les chrétiens donnent l’impression de frapper l’air à cause de leur instabilité : Aujourd’hui tu pries avec ferveur et demain tu n’arrives même pas à quitter le lit. Tu prends l’engagement de prier pour un problème très sérieux jusqu'à ce que Dieu intervienne mais au bout de deux semaines tu pers le courage et tu finis par abandonner.


 

(Sixième partie)

Verset du jour à méditer: Luc 1 :36 « Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois »

Pour qu’une prière soit stable et efficace, on doit se fixer un objectif clair et frapper de manière à l’atteindre. De cette façon, on ne se lasse pas et la prière devient harmonieuse et efficace. Je dois préciser que la révélation que je vais partager avec vous n’est pas un principe biblique mais une révélation personnelle. Je sais que pendant que vous lisez ce message le Saint-Esprit va vous inspirer.

Avant cette révélation, à chaque fois que j’étais face à une montagne, je m’engageais dans une intense prière mais ça ne durait pas plus de deux semaines avant que je commence à douter ou à être découragé par les circonstances.

C’est alors que le Saint-Esprit m’a révélé le verset du jour. J’ai eu la révélation sur l’importance d’une période de six mois.

Ce n’est pas par hasard que l’ange Gabriel a visité Marie au moment où Elisabeth était enceinte de Jean-Baptiste et qu’elle était dans son sixième mois de grossesse.

A six mois un enfant dans le ventre est sensible aux sons et le ventre de la maman est bruyant : battements cardiaques, bruit de digestion, bruits extérieurs ! Les bruits violents le font réagir. A six mois un enfant peut naître et vivre. Même dans le monde spirituel, le sixième mois est l’étape à laquelle la conception a déjà toutes les facultés de la forme finale. Si je veux prier pour une chose apparemment impossible, je me fixe une période de six mois et prie fervemment jour pour jour jusqu'à la fin des six mois. J’évite de regarder les circonstances et d’ écouter les paroles décourageantes. Je me concentre sur l’objectif et Dieu ne peut pas garder silence pendant six mois ; Il peut néanmoins m’orienter ou m’informer une autre direction avant la fin des six mois mais s’Il ne dit rien, je ne m’arrête pas et je vais jusqu’au bout. Après les six mois, je peux prier pour d’autres choses car le travail sera désormais entre ses mains et même s’Il ne me donnerait pas exactement ce que j’ai demandé, je ne peux pas rentrer bredouille après six mois de prière fervente. Ce n’est pas par hasard que l’ange a visité Marie au sixième mois de l’année (Luc 1 :26) pour lui annoncer la bonne nouvelle.

 La bible dit qu’il y a des démons qui nous lient et qui ne sortiront que par la prière et le jeûne (Mat 17 :21). Dieu peut garder silence pendant une semaine de prière intense, il peut ne pas dire un mot pendant deux ou trois semaines mais une chose est sûre : Il ne pourra pas garder silence sans réagir pendant six mois de prière sincère. La prière est comme un parfum qui monte au trône de Dieu et Il ne pourra pas rester indifférent quand son enfant élève son fardeau avec détermination.