Une fausse conception

(Première partie)

Verset du jour à méditer : Luc 1 :38 « Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta »

Durant toute la semaine, on méditera sur un seul sujet : « une fausse conception ». Il arrive qu’une femme sente et voit tous les signes d’une conception mais enfin de compte le docteur lui dit qu’il s’agissait d’une fausse conception d’où ce qu’elle croyait être un enfant n’en est pas un.

C’est sur cette introduction que nous construirons notre enseignement durant toute la semaine.

Le verset du jour est tiré du premier chapitre du livre de Luc où l’ange Gabriel est venu visité Marie pour lui apporter un message de Dieu Lui-même. Au début Marie était confuse comme tout le monde l’aurait été car elle ne comprenait pas comment elle pouvait être enceinte alors qu’elle était encore vierge.

Très souvent, Dieu utilise des moyens qu’on imaginait pas pour prouver Sa grandeur.

Du verset 26 au 36 ( Luc 1 :26-36), L’ange faisait tout pour convaincre Marie car sans sa conviction, le miracle (la conception de Jésus) était impossible. Ce sont les paroles de l’ange qui ont été une source de foi pour Marie et au verset 37, l’ange a terminé en lui disant : « Car rien n'est impossible à Dieu » (Luc 1 :37).

Je veux que vous compreniez que du verset 26 au verset 36, l’ange essayait par tous les moyens de convaincre Marie car visiblement elle avait du mal à y croire. Mais au verset 37 quand l’ange lui a dit que « rien n’est impossible à Dieu », tout a changé dans l’esprit de Marie et au verset suivant (verset 38) elle a dit : « … qu'il me soit fait selon ta parole… ». A partir du moment où elle a prononcé ces paroles, le passage nous dit que l’ange l’a quitté. En d’autre termes, l’ange attendait que Marie ait la foi et surtout qu’elle confesse de sa propre bouche que ça doit être fait selon la parole de Dieu. La conception de Jésus a été faite au verset 38 et si Marie n’y avait pas cru selon la parole de Dieu, si elle n’avait pas fait cette confession de la foi, elle croirait avoir conçu mais ça aurait été une fausse conception. Il fallait qu’elle y croit en s’appuyant sur la parole de Dieu et surtout il fallait qu’elle le confesse de sa propre bouche. Après la confession de la foi, l’ange a compris que la mission était accomplie car la conception était déjà faite.


 

(Deuxième partie)

Verset du jour à méditer : Hébreux 11 :1 « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas »

Dans la parole d’hier, on a compris qu’il ne suffit pas d’entendre la parole de Dieu pour qu’il y ait une conception. Souvent nous croyons concevoir quelque chose par la foi alors qu’il s’agit d’une fausse conception. La vraie conception naît quand nous croyons sur base de la parole de Dieu et surtout quand nous le confessons de notre propre bouche. Avant de faire un miracle, Jésus posait la question suivante : « Que veux-tu que je fasse ? » et si la réponse est positive, Il ordonnait le miracle et disait : « Ta foi t’a sauvé » (Luc 19 :41-42).

Dans la parole d’aujourd’hui, j’ai souhaité qu’on comprenne la définition biblique du mot « foi ».

D’abord, le verset du jour nous dit que la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère. Une ferme assurance veut dire une assurance sans aucun ombre de doute. La ferme assurance ne suffit pas mais il faut avoir l’assurance des choses qu’on espère et non celles qu’on souhaite. Beaucoup de chrétiens remplacent le mot « espère » par « souhaite ». Dieu n’accompli pas toujours ce que nous souhaitons mais plutôt ce que nous espérons selon Sa volonté.

A chaque fois que nous prions, nous devons TOUJOURS nous conformer à Sa volonté et avoir une ferme assurance des choses qu’on espère selon Sa volonté.

Si Abraham a offert son fils Isaac, il avait la foi basée sur la parole de Dieu car il lui avait été dit : « En Isaac sera nommée pour toi une postérité… ». Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts car il est impossible qu’Il mente (Heb 11 : 17-19). La foi d’Abraham n’était pas basée sur ce qu’il souhaitait mais sur ce qu’il espérait selon la promesse de Dieu.

Jésus est notre exemple parfait concernant la foi et Il nous a montré comment nous devons prier en demandant à Dieu que Sa volonté soit faite et non la sienne (Luc 22 :42).

Il est extrêmement important de comprendre la définition biblique du mot « foi » car sans cela, on risque de construire sur le sable. Toute notre relation avec Dieu est basée sur la foi et sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (Heb 11 :6).


(Troisième partie)

Verset du jour à méditer : Ephésiens 2 :10 « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions »

Dans la méditation d’hier, on s’est concentré sur la définition biblique du mot « foi » et on a compris que la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère…et non celle des choses qu’on souhaite. Nous construisons très souvent notre foi sur ce que nous souhaitons sans nous poser la question de savoir si ça correspond à la volonté de Dieu.

Ce matin, nous allons essayer de comprendre sur quoi est basé le plan de Dieu et notre responsabilité afin d’éviter une vie de mensonge en nous trompant nous même.

Le verset du jour (Eph 2 :10) nous dit que nous sommes l’ouvrage de Dieu, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres. Il est important de savoir que nous sommes créés pour un but très particulier : l’accomplissement de bonnes œuvres.

Tout être humain créé à l’image de Dieu est forcement créé pour de bonnes œuvres et notre responsabilité est de les découvrir avant toute autre chose.

Le verset continue en disant que ces bonnes œuvres ont été préparées d’avance par Dieu. Tout ce qu’on peut appeler « bonne œuvre » pour le Seigneur a été créé d’avance c-à-d avant la fondation du monde (Eph 1 :4). Par là nous comprenons que le plan de Dieu pour nous a été achevé avant notre naissance.

L’Eternel a dit à Jérémie qu’avant qu’Il l’ait formé dans le ventre de sa mère, Il le connaissait et l’avait consacré et établi prophète des nations (Jer 1 :5).

C’est donc pour cette raison que le verset du jour nous dit que Dieu a préparé ces bonnes œuvres d’avance, afin que nous les pratiquions. Notre rôle est de mettre en pratique ce que Dieu a déjà préparé d’avance.

Malheureusement très souvent on essaie de développer (par la prière) une semence qui est fictive qui n’a jamais existé dans le plan de Dieu (avant la fondation du monde) d’où la fausse conception. On croit avoir conçu quelque chose qui va grandir mais en réalité, c’est juste une fausse conception et Dieu n’interviendra pas.

Nous devons plutôt chercher à découvrir le plan de Dieu pour nous, puis y croire et le confesser avec notre bouche en s’appuyant sur Ses promesses.


 

(Quatrième partie)

Verset du jour à méditer :1 Rois 3 :4 « Le roi se rendit à Gabaon pour y sacrifier, car c'était le principal des hauts lieux. Salomon offrit mille holocaustes sur l'autel  »

Hier on a conclu que Dieu a préparé d’avance (avant la fondation du monde) de bonnes œuvres afin que nous les pratiquions d’où nous devons prier en cherchant quel est Son plan pour nous. Il ne faut donc pas chercher à arroser et développer une semence qui n’existe pas dans le plan de Dieu mais plutôt chercher à découvrir Son dessein afin de faire notre part.

Le verset du jour (1 Rois 3 :4) nous parle du roi Salomon qui aimait beaucoup Dieu et voulait l’honorer en Lui donnant des sacrifices comme c’était la coutume en Israël.

La grosse erreur de Salomon était de se diriger à Gabaon pour y sacrifier tout simplement car c’était le principal des hauts lieux où se trouvait la tente d’assignation de Dieu faite dans le désert par Moïse mais ce qu’il n’a pas considéré, ce que l’arche de Dieu avait été transportée par David à Jérusalem (2 Chron 1 :3-4).

Remarquez que Salomon a offert mille holocaustes sur l’autel, ce qui pouvait justifier combien il y tenait et y croyait sérieusement. On ne peut pas sacrifier mille holocaustes si on n’a pas la foi que notre action est approuvée par Dieu.

Mais malheureusement il ne pouvait pas y avoir de la présence de Dieu sans l’arche de l’alliance même s’il aurait sacrifié 100 mille holocaustes car l’arche de l’alliance était le symbole de la présence de Dieu c-à-d Jésus-Christ !

C’est une bonne chose de passer du temps dans la prière ou de jeûner mais tout cela n’a aucune importance devant Dieu sans la présence de Jésus. Très souvent on prie comme la tradition le demande, en peu comme Salomon a suivi la tradition en donnant des sacrifices à Gabaon alors que l’arche se trouvait à Jérusalem mais Dieu lui a fait grâce et lui a apparu pendant la nuit en le bénissant avec la sagesse. C’est le lendemain de la même nuit du songe que Salomon s’est rendu à Jérusalem devant l’arche de l’alliance car il avait compris qu’il perdait du temps à Gabaon. « Salomon s'éveilla. Et voilà le songe. Salomon revint à Jérusalem, et se présenta devant l'arche de l'alliance de l'Éternel. Il offrit des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces, et il fit un festin à tous ses serviteurs » (1 Rois 3 :15).

Apprenons donc à ne pas donner des sacrifices (prières) comme une simple coutume mais en considérant la présence et la grandeur de Jésus.


 

(Cinquième partie)

Verset du jour à méditer :Actes 1 :8 « Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre »

Dans la méditation d’hier, on a conclu que sans la présence de Jésus, toute sorte de sacrifices est inutile car Dieu ne considère que les sacrifices où Il ne trouve pas la présence de Jésus-Christ. Ce n’est donc pas la grandeur des sacrifices qui compte mais c’est la présence de Jésus qui était représentée par l’arche de l’alliance dans l’ancien testament. Vous me diriez peut-être que vous priez toujours au nom de Jésus mais la question est de savoir si vous considérez réellement et sentez Sa présence car si ce n’est pas le cas, ça devient comme une simple tradition qui rend la prière inefficace.

Le verset du jour (Actes 1 :8) nous parle de la promesse faite par Jésus quand il parlait de la venue du Saint-Esprit et que les disciples prêcheront l’évangile jusqu’aux extrémités de la terre. C’est justement au niveau de cette phrase « jusqu’aux extrémités de la terre » que se trouve la mauvaise conception.

Par là on comprend que nous sommes appelés à aller prêcher l’évangile n’importe où et que Dieu sera avec nous en nous basant sur le même passage (Actes 1 :8).

La révélation que j’ai eu sur ce sujet se trouve dans 2 Corinthiens 10 :14-18 où Paul disait qu’il ne dépasse pas ses limites et surtout qu’il n’a pas le droit de se glorifier de ce qui a été fait dans les limites assignées à d’autres .

Si vous lisez attentivement le passage (2 Cor 10 :14-18), vous comprendrez clairement ce que Paul voulait dire par « les limites assignées à d’autres ».

Au fait, il disait que Dieu lui a assigné des limites (champ de travail) et qu’il n’a pas le droit de se glorifier pour le travail fait dans les limites (lieu de travail) assignés à d’autres. En d’autres termes, s’il faut prêcher l’évangile, il doit le faire dans le champ que Dieu a préparé pour lui (Paul) et non celui préparé pour les autres car Dieu veut que nous soyons là où Il veut que nous soyons afin de bénéficier son assistance.

Donc, même s’il faut annoncer l’évangile jusqu’aux extrémités de la terre comme nous le dit le verset du jour (Actes 1 :8), il faut prier pour être à l’endroit précis selon le dessein de l’Eternel car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, mais celui que le Seigneur recommande (2 Cor 10 :18).

Continuez la méditation et demain nous terminons l’enseignement « Mauvaise conception » tout en insistant sur la précision du lieu physique.


 

(Sixième partie)

Verset du jour à méditer: Josué 1 :3 « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse »

Ce matin, nous continuons la pensée d’hier en insistant sur la précision du lieu physique concernant le plan de Dieu.

Dans la méditation d’hier, on a compris que même si on est appelé à annoncer l’évangile ou servir Dieu sous une autre forme, nous devons prier pour être guidés par le Saint-Esprit car notre Dieu est un Dieu d’ordre et de précision.

Une autre fausse conception que j’entends souvent des enfants de Dieu, c’est l’interprétation du verset de jour ( Josué 1 :3 ).

Par ce passage, il est très facile de croire que partout où on foule les pieds, nous avons le pouvoir d’y faire ce que nous voulons avec l’assistance de Dieu mais le verset suivant (Josué 1 :4) m’a prouvé le contraire car Dieu parle avec précision du lieu qu’il faudra fouler le pied. Il dit lui-même : « Vous aurez pour territoire depuis le désert et le Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer vers le soleil couchant » (Josué 1 :4).

A travers ce verset (Josué 1 :4), il est très clair que quand Dieu parlait de « tout lieu », Il parlait du Liban jusqu’au grand fleuve…tout le pays des Héthiens jusqu’à la grande mer vers le soleil couchant. Il ne faut donc pas nous limiter sur un seul verset, mais il faut comprendre le contexte.

Notre Dieu est un Dieu de précision et nous devons nous laisser guider par le Saint-Esprit conformément à Sa volonté car Il a un plan particulier lié à un endroit particulier.

Il est intéressant de remarquer la promesse de l’Eternel mais qui est en même temps une condition après que le verset 4 ait été mis en pratique. La promesse se trouve au verset 5 (Josué 1 :5) : « Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moise ; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point ». La promesse n’était pas une garantie pour Josué de ne plus avoir des problèmes car il a combattu dans beaucoup de guerres mais ce qui est important, ce que l’Eternel a toujours été avec lui (…je ne t’abandonnerai point…).

A notre tour maintenant de nous poser la grande question : « Suis-je là où Dieu veut que je sois ? ». C’est ici que s’achève notre enseignement « une fausse conception » et j’espère que vous avez été édifiés.