Trois conditions pour demander

(Première partie)

 Verset du jour à méditer: Jean 15 :7 « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé »

 On a entendu beaucoup d’enseignements montrant comment un grand nombre de requêtes ne sont pas exaucées bien que Jésus ait promis que tout ce que nous demanderons au Père en son nom nous sera accordé (Jean 14 :12). Concernant les demandes non exaucées, l’apôtre Jean donne l’explication dans sa lettre où il dit que Dieu écoute et exauce uniquement les prières qui sont conformes à sa volonté (1 Jean 5 :14-15).

Contrairement à ma méthode d’enseigner, vous ne saurez les trois conditions que si vous lisez cet enseignement jusqu'à la fin. Néanmoins, ce matin je vais parler de la première condition qui est une révélation très profonde donnée par Jésus lui-même : Il dit que la condition pour recevoir ce que nous demandons, c’est de demeurer en lui. Il y a une différence entre demeurer en Jésus et être en Jésus. Tous ceux qui sont nés de nouveau sont en Jésus mais très peu demeurent en lui. On découvrira que pour demeurer en Jésus il y a un prix à payer.

Toujours selon le verset du jour, il ne suffit pas de demeurer en Jésus, mais il faut également que ses paroles demeurent en nous. Encore une fois, il y a une différence entre celui qui entend la parole de Dieu et celui en qui elle demeure. Tu peux entendre et croire la parole de Dieu mais si elle ne demeure pas en toi, elle ne produit pas de fruits et devient inutile pour toi.

Plus loin dans cet enseignement nous verrons que c’est dans le même chapitre (Jean 15) que Jésus a pour la première fois appelé les disciples : « ses amis » et l’explication qu’il a donné est lié au fait de demeurer en lui. Nous verrons également les adorateurs que Dieu cherche et la différence entre adorer et louer. La plupart des prières adressées au Seigneur sont des prières égoïstes motivées par la satisfaction des désirs charnels ou personnels sans tenir compte de l’intérêt du Seigneur. Enfin de compte, beaucoup de prières sont une forme de manipulation dans le sens de s’approcher de Dieu rien que pour régler nos propres problèmes. Celui qui demeure en Jésus et en qui ses paroles demeurent est inébranlable quelque soit le résultat de ses prières. On va creuser en peu plus loin pendant cette semaine.


(Deuxième partie)

Verset du jour à méditer: Jean 15 :5 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire »

Avant tout j’aimerais éclaircir la parabole du cep et des sarments : Jésus dit qu’il est le cep (pied de vigne) et que nous sommes des sarments (branches) et à la fin il dit : « sans moi vous ne pouvez rien faire ». Le cep peut vivre sans les branches mais le contraire n’est pas possible. Une fois qu’une branche est coupée d’un arbre, elle devient sèche et inutile, raison pour laquelle Jésus dit que sans lui on ne peut rien faire. Tout ce que tu es entrain d’essayer de faire dans ton ministère ou dans ta vie chrétienne n’aura de la valeur que si tu es branché au cep (Jésus) c-à-d si tu demeures en lui.

Si vous voulez savoir si quelqu’un demeure en Jésus, le test est très simple (selon le verset du jour) : Vérifiez s’il porte beaucoup des fruits. Le verset ne dit pas qu’il faut porter des fruits mais qu’il faut en porter beaucoup si on demeure réellement en Jésus. Les fruits sont tout changement positif qui s’est produit depuis que Jésus est entré dans ta vie. Cela peut être l’évangélisation, l’intercession, chanter pour le Seigneur, soutenir l’œuvre de Dieu financièrement… Par fruits, on veut également dire les fruits produits par le Saint-Esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté…(Galates 5 :22).

Maintenant je m’adresse à toi qui lis ce message : Depuis que tu as accepté Jésus comme ton sauveur, es-tu capable de prendre un papier et écrire la liste des fruits que tu portes ? Quelle est ta contribution pour l’avancement du royaume de Dieu ? Que fais-tu pour le peuple de Dieu ? son Eglise ? les pauvres (veuves et orphelins) ? Quelle est la dimension des fruits que tu portes : peu, moyen ou beaucoup ?…C’est en répondant à ces questions que tu concluras si tu demeures ou non dans le Seigneur. Comme je l’ai dit dès le début, tu peux être dans le Seigneur sans y demeurer. Celui qui demeure dans le Seigneur ne peut pas avoir une vie stagnante car le Saint-Esprit en lui le pousse à faire quelque chose pour le Seigneur d’une façon ou d’une autre. Si tu demeures réellement dans le Seigneur, tu ne peux pas ne t’occuper que de tes propres problèmes et ne rien faire pour le Seigneur. Si c’est le cas pour toi, si tu pries et lis la bible, tu vas à l’église et tout s’arrête là… je suis obligé de t’informer que conformément à la parole de Dieu tu es dans le Seigneur mais tu n’y demeures pas.


 

(Troisième partie)

Verset du jour à méditer: Jean 15 :7 « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé »

 Dès le début de cet enseignement, on a compris que la condition pour demander, c’est de demeurer dans le Seigneur car il y a deux catégories de chrétiens : ceux qui sont dans le Seigneur et ceux qui y demeurent.

On peut être dans une maison sans pour autant y demeurer. Demeurer quelque part veut tout simplement dire y rester. Autrement dit, « demeurer dans le Seigneur » veut dire « rester dans le Seigneur ». Vous pouvez me dire que tout croyant est sensé rester dans le Seigneur, ce qui n’est pas faux, mais beaucoup de croyants préfèrent rester dans le Seigneur quand les choses marchent pour eux. C’est pendant les moments difficiles qu’on remarque ceux qui demeurent réellement dans le Seigneur. Ceux qui demeurent dans le Seigneur continuent à l’adorer même quand les choses ne marchent pas pour eux. Ils remplacent les lamentations par les louanges et développent ainsi une attitude de confiance qui touche le cœur de Dieu. Je vais en parler longuement dans la méditation de demain matin.

Demeurer dans le Seigneur nécessite une certaine maturité spirituelle. Ce que nous demandons au Seigneur pendant nos prières déterminent le niveau de notre maturité spirituelle. C’est exactement comme ce qui se passe dans la vie de tous les jours : Si tu me dis ce que ton enfant t’a demandé juste avant que tu sortes de ta maison, je peux imaginer son âge sur base de ce qu’il t’a demandé. Dernièrement j’étais avec un ami qui se demandait comment à son retour à la maison il va expliquer à ce fils de cinq ans qu’il n’a pas pu trouver l’avion qu’il avait demandé. En demandant l’avion à son père, l’enfant était convaincu que c’était ce qu’il fallait pour lui. L’enfant demande tout ce qui lui plaît sans tenir compte des conséquences ou d’autres paramètres concernant la chose demandée. C’est pour cette raison que demeurer en Jésus seulement n’est pas suffisant car il faut qu’en plus ses paroles demeurent en toi. Si les paroles du Seigneur ne demeurent en toi, tes demandes seront guidées par tes désirs charnels. Demeurer dans le Seigneur veut dire passer du temps dans sa parole et y méditer. C’est d’ailleurs sur base de cette pensée que le Saint-Esprit m’a conduit à faire ce travail d’écrire quotidiennement la parole du jour. C’est pour aider les chrétiens à méditer et demeurer dans la parole de Dieu tous les jours. Celui qui demeure dans le Seigneur privilégie la volonté de Dieu contre la sienne. Il continue à lui faire confiance même s’il ne comprends pas ce qui se passe.


 

(Quatrième partie)

Verset du jour à méditer: Hébreux 13 :15 « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom »

Ce matin nous allons parler de la différence entre louer et adorer le Seigneur qui sont tous les deux considérés comme un parfum de bonne odeur envers Dieu.

Louer Dieu veut dire le remercier pour toutes les bonnes choses qu’il fait pour nous. Quand nous le remercions, nous mentionnons ce que nous savons mais je tiens à vous rappeler ou vous informer que la plupart de grandes choses que le Seigneur fait pour nous le fait dans le monde spirituel sans que nous nous en rendions compte. Tout ce que nous voyons dans le monde physique a d’abord existé dans le monde spirituel. Les anges de Dieu sont en permanence dans un combat spirituel pour la réalisation de son plan. Si seulement le Seigneur nous ouvrait les yeux spirituels pour que nous voyions son armée et tout le combat mené en notre faveur, personne n’oserait plus se lamenter et on le remercierait chaque seconde.

Dieu déteste l’ingratitude, raison pour laquelle Paul recommandait aux colossiens d’être reconnaissants (Colossiens 3 :15) . Quand on loue l’Eternel, on exprime notre reconnaissance par rapport à toutes les bonnes choses qu’Il a faites dans nos vies. Je suis très étonné d’entendre ceux qui disent qu’ils n’ont rien à remercier ou qu’ils ont très peu de choses à remercier le Seigneur et ils le disent à cause des problèmes qui les entourent mais ils oublient que même l’air qu’ils respirent est une bonne raison pour le remercier. Une telle attitude irrite Dieu et n’apporte rien de bon dans la vie. En fait la bible dit que tout ce qui respire est sensé louer l’Eternel (Psaumes 150 :6). Pour plus d’explications, lisez « Action de grâces  » (dans les Archives)

Adorer Dieu veut dire le glorifier pour ce qu’Il est et non ce qu’Il a fait pour nous. Quand on adore Dieu, on confesse sa grandeur, sa bonté, son omniscience, son omnipotence, son éternité…et tout ce qu’on fait, c’est confesser son nom en s’humiliant devant son trône. La bible dit : « offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom » (Heb 13 :15). Quand nous confessons son nom, sa grandeur, sa bonté… sans rien réclamer mais en nous humiliant et reconnaissant sa souveraineté, nous touchons son cœur d’une façon incroyable. C’est d’ailleurs cela qui explique le rôle du sacrifice. Celui qui adore et loue le Seigneur est entrain de donner comme sacrificateur mais celui qui demande ne sacrifie rien mais demande. Pendant la prière, il faut qu’il y ait un temps pour donner et un temps pour demande. Tu ne serais pas content d’un ami qui ne vient te voir que pour te soutirer quelque chose sans rien donner en retour. Dieu est prêt à donner mais Il exige d’abord un sacrifice de louanges et d’adoration.


 

(Cinquième partie)

Verset du jour à méditer: Jean 15 :15 « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père »

Toujours dans le même chapitre 15, Jésus démontre clairement que seul ceux qui sont ses amis ont le pouvoir de demander ce qu’ils veulent. La question est donc celle de savoir qui sont ses amis et à quoi ressemblent-ils ? Les enseignements que je donne sur ce site sont complémentaires et j’ai déjà expliqué pendant une semaine ce que veut dire « être l’ami de Dieu » et l’enseignement se trouve dans les archives sous le non de « L’ami de Dieu ».

Comme Jésus dit qu’il faut être son ami avant de demander quoi que ce soit, je préfère vous donner textuellement une petite partie de l’enseignement « L’ami de Dieu » pour une meilleure compréhension :

Le verset du jour (Jean 15 :15) nous montre quand Jésus a pour la première fois appelé ses disciples « amis » Il dit que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître mais qu’il leur a fait connaître tout ce qu’il a appris de son Père. Autrement dit, ils ne devaient plus se considérer comme de simples serviteurs car ils connaissaient déjà des secrets du royaume des cieux. Il s’était déjà tissé une intimité entre Jésus et ses disciples, raison pour la quelle il les a appelés « amis »

J’ai entendu des chrétiens et même des chansons chrétiennes qui identifient Jésus comme leur ami et parfois même comme leur meilleur ami mais je dois en peu rectifier car la bible n’a jamais dit que Jésus est notre ami mais plutôt notre Seigneur. L’inverse est acceptable car lui peut nous appeler « ses amis » mais pour nous Il est et restera toujours notre Seigneur et Maître. Dieu ne peut pas être ton ami mais c’est plutôt toi qui peux l’être. Quand on considère Dieu comme notre ami, on risque de le considérer comme nous considérons nos amis (avec familiarité) et il n’y aurait plus de crainte et respect réservés au tout puissant (Heb 12 :28-29)

Le même Jésus qui les a appelés « amis » a également dit (toujours dans le même livre) : « Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis » (Jean 13 :13)

Jésus a continué en expliquant qu’on ne subit pas un ami mais qu’on le choisi. Il nous a choisi et non le contraire. Il précise également que son ami est celui qui porte du fruit afin de demander. Il le dit au verset 16 : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15 :16).


 

 (Sixième partie)

Verset du jour à méditer: Jacques 1 :5-6 « Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, … Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre »

L’apôtre Jacques parle de demander la sagesse au Seigneur sans douter mais le principe s’applique sur tout ce qu’on demande à Dieu. Il faut qu’il la demande avec foi, sans douter car celui qui doute est semblable au flot de la mer agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Le vent dont il parle veut dire les circonstances ou l’apparence extérieur qui contrarie ce qu’on a demandé au Seigneur. Demander est une bonne chose mais sans la foi Dieu a du mal à agir.

Au versets suivants, Jacques devient plus stricte car il dit : « Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies » (Jacques 1 :7-8). Autrement dit, si tu es rempli de doutes, tu peux recevoir quelque chose mais cette chose ne viendrait pas du Seigneur. Il n’y a rien qui puisse plaire au Seigneur comme la foi.

Dans Hébreux 11 :6 il est dit : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ». Ici on peut se demander si quelqu’un peut s’approcher de Dieu sans croire qu’il existe ? Je crois que si on s’approche de lui, on croit naturellement à son existence. On ne peut pas s’approcher de quelqu’un si on ne croit pas à son existence. C’est plutôt la deuxième condition qui est souvent difficile à remplir : croire qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Celui qui croit au fond de son cœur qu’il sera rémunéré ne se découragera pas.

Tout est fondé sur le niveau de ta confiance envers le Seigneur. La confiance ne veut pas seulement dire « croire à l’exaucement » mais il faut également croire que Dieu sait mieux que toi ce qu’il te faut. Jésus a lui-même dit : « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson? » (Luc 11 :11). Compte tenu de nos limites humaines, il arrive qu’on harcèle le Seigneur dans nos prières croyant demander du poisson. Celui qui a confiance au Seigneur prie en s’humiliant et sa demande doit clôturer en ces mots : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42).