L'Agenda caché - Deuxième Partie

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 (Deuxième partie)

Verset du jour à méditer: Matthieu 20 :20 « Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande »


Ce matin nous méditerons sur la demande de la mère des fils de Zébedée (Jean et Jacques). Elle s’est prosternée devant Jésus en présence de tous les disciples et pendant qu’elle se prosternait, j’imagine que les disciples croyaient à une adoration sincère car ils ignoraient son agenda caché. En fait elle s’est prosternée pour attirer l’attention de Jésus dans le but de lui faire sa demande et comme Jésus pouvait sonder les cœurs, Il a tout compris et lui a directement demandé ce qu’elle voulait et elle n’y est pas allée par quatre chemins en disant : « Ordonne, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche » (Matt 20 :21).
En se prosternant devant Jésus, elle ne cherchait que la position et l’honneur de ses deux fils dans le royaume des cieux. En réalité, elle a dit à haute voix ce que tous les disciples désiraient dans leurs cœurs car la bible dit que les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères (Matt 20 :24). Ils étaient indignés parce qu’ils attendaient probablement le moment idéal pour faire la même requête. La plupart des serviteurs de Dieu ou ceux qui se font appelés «  serviteurs de Dieu » sont très ambitieux par rapport aux positions dans l’église. Tout le monde veut être à la tête ou populaire et souvent le zèle de ceux qui sont à l’œuvre dans l’église est motivé par une promotion pouvant leur permettre d’accéder à certaines positions très convoitées, raison pour laquelle nous observons de la jalousie dans l’église.


Quand à la demande de la femme, Jésus a répondu : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? » (Matt 20 :22).
Il est facile d’avoir un agenda caché en demandant à Dieu ce que nous voulons mais on ignore ou on oublie qu’à toute bonne chose, il y’a toujours un prix à payer. Même le salut que nous prêchons comme étant gratuit ne l’est pas vraiment parce Jésus a dû payer le prix pour nous. Il est gratuit pour nous mais il a couté très cher à Jésus.
En demandant une grande chose au Seigneur, il ne faut pas penser que ça viendra sur un plateau d’argent car plus la bénédiction est grande, plus grande sera l’opposition du diable et c’est pour cela que Jésus leur a dit qu’ils ne savaient pas ce qu’ils demandaient pour finalement leur demander s’ils pouvaient boire la coupe qu’Il devait boire ? Par « coupe » Jésus voulait dire ses souffrances et par là j’en conclu que celui qui veut régner avec toi doit normalement souffrir avec toi.

               
         
               

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