La vérité Biblique

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(Première partie)

 Verset du jour à méditer: Actes 12 :16 « Cependant Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent, et furent étonnés de le voir »

 Tout ce que nous demandons dans la prière, nous le demandons avec foi et nous sommes sensés avoir la ferme assurance de la chose demandée (Heb 11 :1) mais il arrive que nous soyons surpris par l’exaucement de la prière, surtout quand on ne s’y attend plus et que nous traversons des moments hyper difficiles. Dieu surprend souvent ceux qui ont fait de la prière un mode de vie (life style) et qui n’attendent pas les problèmes pour prier ou jeûner. La prière doit faire partie de notre vie quotidienne indépendamment de l’état des circonstances et c’est au milieu d’une prière continuelle que Dieu surprend souvent son peuple.

Durant toute la semaine, nous parlerons de l’exaucement des prières désespérées, quand tout semble ne plus marcher et que le compteur est à son plus bas niveau. De telles prières demandent une grande persévérance et parfois Dieu les exauce par des moyens inattendus de telle sorte que nous en soyons étonnés. C’est au milieu des situations apparemment impossible que le Seigneur préfère nous surprendre en démontrant sa fidélité et son amour. D’un autre côté, ce sont ces même situations terrifiantes qui peuvent nous éloigner de Dieu par manque de persévérance.

Le verset du jour (Actes 12 :16) nous parle du cas de l’emprisonnement de Pierre quand le roi Hérode avait décidé de le tuer. La bible dit que quand Pierre était gardé en prison , « l’Église ne cessait d'adresser pour lui des prières à Dieu » (Actes 12 :5) Alors que Pierre était en prison, enchaîné au milieu des gardiens derrière une porte de fer, l’Eglise ne cessait d’adresser pour lui des prières à Dieu et malgré qu’ils priaient pour sa libération, le verset du jour nous dit qu’ils  « furent étonnés de le voir » Aujourd’hui si un frère ou un homme de Dieu tombe dans le piège du diable, l’Eglise ne cesse de parler du mal de lui au lieu d’adresser pour lui des prières à Dieu. J’ai longuement parlé sur la libération miraculeuse de Pierre dans l’enseignement « La porte de fer » qui se trouve dans les archives mais ce matin je vais insister sur le fait que l’Eglise n’a jamais cessé de prier. Malheureusement, aujourd’hui quand on a un problème, on prie pendant un temps et si on ne voit pas une réponse immédiate, on finit par se décourager et cesser de prier. Une telle attitude ne favorise pas la surprise de la prière car dans certaines situations, il faut une certaine dose de prière pour avoir une ouverture ou une percée, ce que les anglophones appellent : « Breakthrough »


 

(Deuxième partie)

 Verset du jour à méditer: Actes 10 :2 « Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement »

 Hier on parlait d’une percée ou d’une ouverture (Breakthrough) qui souvent exige une grande persévérance.

J’aime citer l’exemple de Corneille car il est un bon exemple concernant la persévérance dans la prière et dans les actes. Le verset du jour nous dit qu’il craignait Dieu, faisait beaucoup d’aumônes au peuple et surtout il priait Dieu continuellement. C’est le mot « continuellement » qui donne le vrai sens au verset du jour car tout ce qui est arrivé est arrivé parce qu’il priait continuellement.

Il y’a des bénédictions qui nous sont réservées mais qui malheureusement ne nous parviendront pas parce que nos prières ne sont pas continuelles. Il est important pour tout enfant de Dieu de savoir qu’à chaque fois qu’on s’humilie devant Dieu pour prier, quelque chose de positif se produit dans le monde spirituel (invisible). Parfois nous pouvons le sentir mais souvent on ne sent rien (physiquement) mais la réalité est que Dieu est extrêmement sensible à la prière si elle est sincère (Ps 145 :18)

Une prière sincère de quinze minutes a plus de valeurs aux yeux de Dieu qu’une prière charnelle et égoïste de trois heures. Vous aurez plus de détails dans l’enseignement « Une prière sincère » qui se trouve dans les archives.

La bible ne nous dit pas combien d’années Corneille a persévéré dans la prière avant d’être visité par l’ange de Dieu mais quand le moment est arrivé, l’ange lui a dit : « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu » (Actes 10 :4) Dieu a besoin de nos prières et Il ne peut jamais les oublier. Quand on ne voit pas un changement immédiat dans le monde physique, le diable en profite pour nous faire croire qu’on n’est pas écouté ou qu’on ne sera jamais exaucé et si on prend quelque minutes pour écouter ces mensonges du diable, on ouvre la porte à la faiblesse pour finalement abandonner la prière. Par contre, si on persévère malgré tout en gardant la foi dans le Seigneur et surtout en faisant de la prière un mode de vie ou un culte d’offrir des sacrifices à Dieu, on sera surpris par des ouvertures auxquelles on n’a même pas prié. Connaissant nos besoins plus que nous, Dieu peut nous surprendre en orchestrant des circonstances en notre faveur d’une façon inattendue. Je le dis par expérience car toutes mes prières ne sont pas exaucées comme je le veux mais toutes sont considérées et traitées par Dieu selon son bon plaisir si je m’y implique avec persévérance.


 

(Troisième partie)

 Verset du jour à méditer: Ephésiens 3 :20 « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons »

 Hier je disais que toutes mes prières ne sont pas exaucées mais que toutes sont considérées et traitées par Dieu selon son bon plaisir si je m’y implique avec persévérance.

Le verset du jour nous dit que Dieu peut nous donner au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, ce qui veut dire que la réponse à nos prières ne doit pas être forcement conforme à ce que nous demandons ou pensons car Dieu peut faire « au delà » de ce que nous demandons. Ce que nous demandons est toujours lié à nos limites selon la connaissance humaine mais Dieu qui voit « au delà » de nos limites, sait avec précision ce qui est utile et profitable dans nos prières. Dans l’enseignement « La volonté humaine » (Archives), vous découvrirez l’importance de considérer la pensée de Dieu dans toutes les prières.

Le verset du jour ne dit pas que Dieu doit faire « au delà », mais peut faire « au delà »… Pour que Dieu fasse au delà de ce que nous demandons, nous devons passer du temps dans la prière sans nous relâcher en manifestant une foi ferme et une confiance totale sans nous cramponner sur notre propre position.

Comme nous l’avons vu hier, la visite de l’ange à Corneille était une grande surprise mais il a fallu du temps. Sa prière était également valorisée par ses actes de bienveillance car le verset d’hier disait qu’il faisait beaucoup d’aumônes au peuple.

J’ai vu beaucoup de chrétiens qui après avoir écouté des sermons sur les bénédictions qui accompagnent les dîmes et les offrandes, s’excitent beaucoup et soutiennent financièrement l’œuvre de Dieu mais au bout de quelques mois le zèle se métamorphose en une confusion totale quand ils ne voient pas de multiplication comme ils l’ont entendu dans la prédication. Je crois que la loi de la nature est la meilleure école concernant la semence et la récolte. Un fermier qui plante une semence dans le sol ne peut pas espérer récolter le lendemain car il y’a un travail qui doit être fait dans le sol avant d’en récolter le fruit et cela peut prendre du temps et la semence doit être soigneusement protégée et entretenue pour croître. Si au bout de quelque jours le fermier ne voit rien sortir du sol et se décourage, arrête d’arroser et d’entretenir le sol, les épines et les mauvaises herbes étoufferont la semence qui finalement ne produira rien. Il en est de même pour les choses spirituelles quand nous soutenons l’œuvre de Dieu financièrement ou matériellement…


 

(Quatrième partie)

 Verset du jour à méditer: Galates 6 :9 « Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas »

 Hier on parlait du fermier et de la semence. Le fermier ne peut pas semer et espérer récolter le lendemain car la nature doit d’abord faire son œuvre qui aboutira à la multiplication.

Par le verset du jour, Paul exhorte les galates à ne pas se lasser de faire le bien en les rappelant qu’ils moissonnerons au temps convenable. Un des grands obstacles à la moisson chez les chrétiens est la lassitude ou le manque de persévérance.

Si vous lisez scrupuleusement le verset du jour, vous remarquerez que Paul a éclairci que la condition pour moissonner n’est pas uniquement le fait de faire le bien mais de le faire sans se relâcher.

Une grande partie des chrétiens qui ont entendu des enseignements concernant les actes de bienfaisance, les offrandes et la dîme, l’ont fait avec zèle dès le début mais très rapidement ils régressent pour finalement tout laisser tomber. Cela est prouvé dans beaucoup d’églises chrétiennes et presque partout on tire la même conclusion selon la quelle « c’est le diable qui s’oppose car il est contre la bénédiction » ce qui n’est pas faux mais le diable passe souvent par de faux enseignements ou des enseignements incomplets qui au lieu de nous aider à avancer nous lient dans la confusion.

Même si ce n’est pas le sujet de la semaine, j’aimerais qu’on parle en peu de ces enseignements : Concernant la bénédiction financière, dans la plupart des églises, les prédications ou les séminaires sur la bénédiction sont essentiellement basés sur un verset biblique (Malachie 3 :10) qui montre que si on paie la dîme en mettant Dieu à l’épreuve, il ouvre les écluses des cieux et répand sa bénédiction en abondance. La réalité est que beaucoup n’expérimentent pas cette vérité biblique car en le faisant ils s’attendent à une réaction directe car ils agissent comme des investisseurs.

Aucun investisseur ne peut continuer à placer son argent s’il n’y voit aucun profit. Ceux qui lâchent vite sont ceux qui le font par spéculation et non par conviction. Certains ont mal interprété le message tandis que d’autres sont mal enseignés.

Revenant en peu sur notre sujet de la semaine (la surprise de la prière), Dieu aime nous surprendre dans nos besoins financiers et matériels quand nous fixons nos yeux sur sa face et non sur sa main.


 

(Cinquième partie)

 Verset du jour à méditer: Galates 6 :9 « Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas »

 Ce matin nous méditons sur le verset d’hier car je parlerai de ce qu’il faut pour ne pas se relâcher à faire du bien.

 Hier j’ai parlé de « Malachie 3 :10 » qui est le verset-clé mais qui apparemment est difficile à mettre en pratique pendant une longue période.

Le problème fondamental réside dans le sens qu’on donne à ce verset car on nous dit que c’est la loi de Dieu et que par conséquent elle doit être mise en exécution sinon on est frappé par la malédiction. Beaucoup le font donc par peur de la malédiction que par conviction tandis que d’autres le font comme une forme d’investissement. Pire encore d’autres le font inconsciemment comme de la magie où une potion est sensé produire un résultat immédiat. Comme je l’ai dit en terminant la méditation d’hier, pendant la prière il y a deux catégories de chrétiens : ceux qui fixent les yeux sur la main de Dieu et ceux qui les fixent sur sa face.

Fixer les yeux sur la main de Dieu veut dire entrer dans la prière juste pour résoudre ses problèmes et la motivation de la prière devient plus la survie que la communion avec Dieu. Celui qui entre dans la prière avec une telle attitude se lasse vite sauf si la réponse est rapide mais dans le cas contraire la chair se décourage naturellement vite.

Fixer les yeux sur la face de Dieu veut dire chercher à découvrir celui qu’on adore. Je peux rencontrer le corps d’un ami sur le chemin et ne pas le reconnaître si sa tête a été coupée. Mais je n’aurais pas de doutes si je ne vois que sa tête même étant coupée du corps car c’est la face de l’homme qui l’identifie d’où elle doit être présente sur les cartes d’identité. Quand on découvre la face de Dieu, on découvre sa grandeur, sa bonté, sa miséricorde et surtout son immense amour. C’est en découvrant toutes ses qualités qu’on peut parvenir à l’adorer et c’est en l’adorant qu’on peut toucher son cœur. C’est en touchant son cœur qu’il intervient dans nos besoins même si parfois cela prends du temps et c’est seulement quand on est convaincu de sa fidélité qu’on peut avoir de la force nécessaire pour attendre le temps qu’il faudra.

Il n’y a que des enfants qui font ce qui est bien de peur d’être punis ou pour être récompensé mais les grandes personnes font ce qui est bien tout simplement car ils savent que c’est ce qu’il faut faire (l’enseignement « ce qu’il faut faire » se trouve dans les archives)


 

(Sixième partie)

 Verset du jour à méditer: Hébreux 13 :15-16 « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir »

 Hier on a parlé de ce qu’il faut pour ne pas se lasser de faire le bien car la surprise de la prière est justement réservée à ceux qui persévèrent dans la prière.

Le verset du jour nous dit d’offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louange qui est défini comme le fruit de lèvres qui confessent son nom. Encore une fois de plus, le mot « sans cesse » est souligné, ce qui veut dire que Dieu aime la constance. Louer et adorer Dieu est une bonne chose mais le faire sans cesse est mieux.

Sur base de l’enseignement d’hier, ceux qui le louent par intérêt ou spéculation auront du mal à le faire sans cesse tandis que ceux qui le louent par amour et confiance en feront un mode de vie.

Pendant la prière, un chrétien doit apprendre à développer un esprit de confiance indépendamment des circonstances qu’il traverse. Si nous voyons la vie que menaient les apôtres après le départ de Jésus, il est clair que « la prière » n’est pas synonyme de « vie facile » et quoi qu’il arrive on doit persévérer dans la prière car la prière est notre seul moyen de garder notre esprit en contact avec celui de Dieu.

La deuxième partie du verset du jour (Heb 13 :16) nous dit de ne pas oublier la bienfaisance et la libéralité car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.

On voit donc bien que le fait de confesser son nom ne lui fait pas plaisir si on n’y ajoute pas la bienfaisance et la libéralité. Certains se trompent en croyant que les paroles suffisent pour impressionner Dieu mais ce verset nous prouve ce qui compte le plus pour Dieu : Les paroles sont valorisées par les actes.

A un certain moment, les chrétiens de l’église de Corinthe donnaient leurs offrandes comme une loi et avec contrainte d’où Paul les a exhorté dans sa lettre en disant : « Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Cor 9 :7)

La joie dont Paul parle n’est pas la joie de la multiplication ou du centuple mais c’est la joie d’avoir l’opportunité de participer à l’avancement du royaume de Dieu ; C’est la joie de pouvoir offrir à Dieu quelque chose qui nous est chair rien que pour sa gloire.

En conclusion, chercher à plaire le Seigneur est le meilleur moyen de persévérer dans la prière et c’est par cette persévérance qu’on bénéficiera de ses surprises.

               
         
               

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