(Quatrième partie)
Verset du jour : Romains 12 :1 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable »
Hier on a parlé de la première condition (a) du corps pour qu’un culte soit raisonnable et aujourd’hui on parlera de la deuxième et de la troisième :
b. Il faut que le corps soit un sacrifice saint.
Un sacrifice saint veut dire un sacrifice mis à part ou consacré à Dieu. Pendant longtemps j’ai toujours cru que Dieu s’intéresse uniquement à mon esprit mais j’ai finalement compris que même mon corps compte. Un corps ne peut pas être offert comme un sacrifice saint pour Dieu d’un côté et être utilisé pour plaire à la chair d’un autre. Un corps saint n’est pas utilisé pour n’importe quoi car s’il est sacrifié pour Dieu, il est sensé l’honorer. Souvent j’entends ceux qui disent : « c’est mon corps et j’en fais ce que je veux » mais la bible nous dit que notre corps est le temple du Saint-Esprit (1 Cor 6 :19). La bible dit aussi : « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible » (1 Thess 5 :23). Donc pour qu’un culte soit raisonnable, il faut que le corps soit sanctifié.
c. Il faut que le corps soit un sacrifice agréable à Dieu.
Toujours selon le verset du jour (Rom 12 :1), pour qu’un culte soit raisonnable, il faut que le sacrifice soit agréable à Dieu. On a déjà dit que dans d’autres traductions le culte est traduit comme un acte spirituel d’adoration. A chaque fois que tu entres dans la prière, tu poses un acte qui est considéré comme un culte devant Dieu. Cependant, plus loin dans le livre des hébreux, on précise de quelle nature le culte doit être : Il est dit : « … montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable avec piété et avec crainte » (Hébreux 12 :28).
Le culte doit être un culte qui lui soit agréable et si le culte lui est agréable, ça veut dire que le sacrifice l’est également.
La grande question est celle de savoir comment est le sacrifice qui lui est agréable ? La réponse se trouve dans le même verset (Heb 12 :28) : Le sacrifice qui est agréable à Dieu est accompagné par la piété et la crainte. On ne peut pas prétendre bénir l’Eternel sans la piété et la crainte. On peut avoir une faiblesse quelconque mais Dieu veut voir avant tout de la crainte.
Dans la méditation de demain, on découvrira une autre condition fondamentale pour être capable de toujours bénir l’Eternel.