(Deuxième Partie)
Verset du jour à méditer: Romains 12 :1 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable »
Le verset du jour nous demande d’offrir nos corps comme un sacrifice et surtout un sacrifice vivant. Offrir le corps comme un sacrifice veut dire le sacrifier exactement comme les sacrificateurs sacrifiaient les animaux en les tuant et les brûlant sur l’autel. Quand je sacrifie une chose pour quelqu’un, j’informe mon cerveau que la chose ne m’appartient plus. Le passage nous demande donc de tuer nos corps pour Dieu c-à-d tuer tous les intérêts de la chair pour satisfaire Dieu. Il peut arriver que tu décides de te lever tôt le matin pour prier et quand c’est l’heure de la prière, tu as du mal à quitter le lit, le corps ne demande que prolonger en peu le sommeil car ça fait du bien. Au fond de ton esprit, tu entends Romains 12 :1 qui te rappelle que ton corps doit être offert en sacrifice et d’un coup tu as la force de te lever, non parce que tu as envie de quitter le lit, mais parce que tu sais que tu es un sacrificateur comme la parole nous le confirme dans Apocalypse 1 :6.
Le sacrificateur avait le devoir d’offrir un sacrifice vivant et non celui qui est mort. Dieu exige qu’on Lui donne quelque chose plein de vie. Si nous entrons dans sa présence pour prier, il veut sentir la vie en nous et non des lamentations et des murmures. Il veut qu’on ait un cœur rempli de foi et d’assurance et non des doutes.
Tuer un animal n’était pas suffisant car si je tue un poulet pour le Seigneur, demain je peux manger sa viande. Pour prouver que l’animal a été tué pour Dieu et rien que pour Lui, Il exigeait que l’animal tué soit consumé par le feu (Nombres 29 :36) et la fumée montait vers Dieu.
C’est ce qui se passe quand nous croyons sacrifier la chair pour le Seigneur et que pendant la prière nous nous cramponnons sur nos intérêts au lieu de chercher ceux de Dieu. C’est bien de sacrifier la chair (la tuer) mais il faut également la brûler. La brûler veut dire, mettre complètement de côté tes intérêts c-à-d ta réputation, ton honneur, ta survie…mais prier en te conformant totalement à ce que Dieu veut et a déjà préparé au ciel (Ephesiens 2 :10). Par exemple un Pasteur peut se mettre à genoux pour prier en faveur de son église qui manque l’argent pour payer le loyer et beaucoup d’autres dépenses et pendant la prière il s’inquiète de ce que tout le monde dirait de lui si son église fermait, du risque d’être ridicule, de sa survie…et avec une telle attitude, il a peut être tué le sacrifice mais il n’est pas encore brûlé parce qu’il y tient encore. Quand on tue et brûle le sacrifice, il n’existe plus et on ne voit que l’intérêt de Dieu.