(Troisième partie)
Verset du jour :Ephésiens 6 :14-16 « Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice, mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix, prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin »
Hier on a terminé la méditation en disant que résister dans le mauvais jour n’est pas suffisant car il faut également tenir ferme après avoir tout surmonté et qu’on ne dit pas qu’il faut surmonter quelques attaques mais il faut tout surmonter.
On a également conclu qu’il y a 4 étapes indispensables pour vaincre l’ennemi :
1. Prendre toutes les armes
2. Résister dans le mauvais jour
3. Tout surmonter
4. Tenir ferme
Dans la méditation d’aujourd’hui, on va essentiellement parler des armes de Dieu tels qu’elles sont décrites dans le verset du jour (Ephésiens 6 :14-16).
En décrivant les armes de Dieu, l’Apôtre Paul faisait allusion à l’armée romaine qui était à l’époque l’armée la plus forte du monde.
Pour que les habits ne tombent pas, il fallait une ceinture qui est comparée à la vérité. Un chrétien qui vit dans le mensonge est comme un soldat qui est à la bataille sans ceinture car il n’arrive pas à courir ou avancer comme il faut. A chaque fois qu’il essaie d’avancer, les habits tombent et le poussent à trébucher et ils ne cessent pas de tomber d’où l’ennemi en profite pour marquer des points. On peut être un excellent prédicateur et passer des heures dans la prière mais aussi longtemps qu’on a la nature du mensonge, le diable a une porte ouverte pour lui. J’ai vu des chrétiens que je croyais spirituels mais qui n’hésitent pas à mentir sans aucun gène.
Compte tenu du fait que la guerre ne se fait pas sur une pelouse ou un tapis, il faut non seulement porter des chaussures mais des chaussures solides capables de résister aux endroits pierreux, épineux et toutes sortes d’obstacles qu’on peut rencontrer sur le chemin de bataille. Dans le verset du jour, les chaussures sont comparées au zèle que donne l’Evangile de paix. Une fois qu’on entend l’évangile et qu’on est converti, il y a un zèle qui naît en nous et ce zèle est lié à notre appel ou vocation. Le mot « zèle » veut dire selon le dictionnaire : «Ardeur déployé pour le service d’une personne ou d’une cause ». Le zèle pour Jésus ou l'évangile est un atout important contre le diable.