(Sixième partie)
Verset du jour à méditer: Jacques 1 :5-6 « Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, … Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre »
L’apôtre Jacques parle de demander la sagesse au Seigneur sans douter mais le principe s’applique sur tout ce qu’on demande à Dieu. Il faut qu’il la demande avec foi, sans douter car celui qui doute est semblable au flot de la mer agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Le vent dont il parle veut dire les circonstances ou l’apparence extérieur qui contrarie ce qu’on a demandé au Seigneur. Demander est une bonne chose mais sans la foi Dieu a du mal à agir.
Au versets suivants, Jacques devient plus stricte car il dit : « Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies » (Jacques 1 :7-8). Autrement dit, si tu es rempli de doutes, tu peux recevoir quelque chose mais cette chose ne viendrait pas du Seigneur. Il n’y a rien qui puisse plaire au Seigneur comme la foi.
Dans Hébreux 11 :6 il est dit : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ». Ici on peut se demander si quelqu’un peut s’approcher de Dieu sans croire qu’il existe ? Je crois que si on s’approche de lui, on croit naturellement à son existence. On ne peut pas s’approcher de quelqu’un si on ne croit pas à son existence. C’est plutôt la deuxième condition qui est souvent difficile à remplir : croire qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Celui qui croit au fond de son cœur qu’il sera rémunéré ne se découragera pas.
Tout est fondé sur le niveau de ta confiance envers le Seigneur. La confiance ne veut pas seulement dire « croire à l’exaucement » mais il faut également croire que Dieu sait mieux que toi ce qu’il te faut. Jésus a lui-même dit : « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson? » (Luc 11 :11). Compte tenu de nos limites humaines, il arrive qu’on harcèle le Seigneur dans nos prières croyant demander du poisson. Celui qui a confiance au Seigneur prie en s’humiliant et sa demande doit clôturer en ces mots : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42).