(Deuxième partie)
Verset du jour à méditer : Matthieu 6 :7 « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés »
Hier on disait comment Dieu est plus intéressé par ce qui vient du cœur que de la bouche. Il est près de ceux qui l’invoquent et qui l’invoquent sincèrement.
Ce matin on va parler de la multiplication de paroles comme c’est mentionné dans le verset du jour.
Ici Jésus n’a pas empêché aux chrétiens de multiplier les paroles pendant la prière mais il est contre la multiplication de vaines paroles. Les vaines paroles sont des paroles inutiles et sans vie. Certains chrétiens s’imaginent qu’à force de multiplier les paroles ou de prolonger leur prière ils seront exaucés d’où est née ce que j’appelle personnellement « prière de montre ou clock prayer ». C’est une prière qui est programmée d’avance en fonction du temps et la plupart des chrétiens insistent sur une heure minimum, à tel point que si on prie pendant moins d’une heure, on se culpabilise de n’avoir pas fait ce qu’il fallait faire car cela devient une loi et nous savons que la loi doit être obéie comme il se doit.
Dieu ne veut pas les paroles mais Il cherche plutôt la connexion entre son Esprit et le nôtre. Il veut que nous nous humilions devant lui en étant totalement obéissant à sa parole.
La parole de Dieu dit que l’Eternel ne trouve pas du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices mais plutôt dans l’obéissance à sa voix (1 Samuel 15 :22). Les holocaustes et les sacrifices représentent tout ce qu’on peut offrir à l’Eternel pour l’honorer et le glorifier. Dans la bible, la prière est très souvent comparée aux sacrifices. Ce qui compte donc n’est pas la quantité des sacrifices mais la qualité.
La loi privilégie la quantité tandis que la grâce cherche la qualité. Beaucoup d’enfants de Dieu se comportent comme si ils étaient encore sous la loi quand ils s’agit de donner des sacrifices (prières).
Si nous prenons du temps pour prier, il est évident que nous attendons quelque chose de Dieu mais ce que nous oublions souvent, ce que Lui aussi attend quelque chose de nous d’où la relation doit être réciproque.