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(Quatrième partie)

Verset du jour à méditer: Genèse 27 :4 « Fais-moi un mets comme j'aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure »

Dans la bible et particulièrement dans l’ancien testament, la relations entre un père et ses enfants était inspirée par des principes divins raison pour laquelle Jésus donnait souvent des paraboles basées sur les relations familiales pour une meilleure compréhension.

Par le verset du jour, considérons la conversation entre Isaac et son fils Esaü juste avant sa mort car il voulait le bénir. La bénédiction de Dieu devait être sur celui qu’Isaac bénirait et l’important était qu’il le bénisse avec son âme. Ce qui m’intéresse dans ce passage est la condition posée par Isaac avant de bénir son fils : Il a exigé que son fils lui apporte à manger pour que son âme le bénisse. Il pouvait le bénir sur-le-champ mais par principe il fallait que son fils lui apporte d’abord à manger. Dieu est toujours prêt à nous bénir mais il veut d’abord qu’on lui apporte quelque chose et pas n’importe quoi ; Il veut qu’on apporte un sacrifice de louange qui confesse son nom. Il veut qu’on exprime notre reconnaissance pour tous les bienfaits de chaque jour. S’il y’a une chose que le Seigneur n’aime pas, c’est l’ingratitude. Avant de demander quoi que ce soit, on doit d’abord exprimer notre gratitude pour ce qui est déjà fait quelque soit sa grandeur.

Quand Jésus a rencontré la femme samaritaine, la première chose qu’il a évoqué était sa soif et non celle de la femme. Il lui a dit : « Donne-moi à boire  » (John 4 :7). Avant de nous bénir ou de faire quelque chose pour nous, Dieu attend qu’on fasse quelque chose pour lui. C’est ce que nous lui donnons qui sera la semence ou la source de la bénédiction. Quand cinq mille personnes avaient faim et qu’il fallait les nourrir, Jésus a demandé : « Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons » (Marc 6 :38) . Il fallait qu’on lui donne les deux poissons et les cinq pains pour que Dieu bénisse tous les cinq mille personnes. Encore une fois, nous voyons que par principe, Dieu veut toujours quelque chose de nous qu’on lui donne comme sacrifice avant de nous bénir.

Cependant, il ne faudra pas le prendre comme une formule magique car parfois il faut du temps avant de voir la multiplication ou la bénédiction. Plus ça traîne, plus ça a une plus grande valeur. Rappelez-vous du verset de la deuxième partie de cet enseignement qui nous demande d’offrir le sacrifice sans cesse (Heb 13 :15), pas un jour ou une semaine mais continuellement.

               
         
               

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