(Première partie)
Verset à méditer : Psaumes 34 :5 (4) « J'ai cherché l'éternel, et il m'a répondu; Il m'a délivré de toutes mes frayeurs »
La peur est l’ennemi principal de la foi et l’un chasse l’autre comme la lumière chasse les ténèbres ou le chat chasse la souris. Une fois que la peur pénètre dans le cœur, elle étouffe automatiquement toute la foi y résidant. Jésus parlait souvent d’hommes de peu de foi, ce qui veut dire que la peur peut occuper une grande partie du cœur tout en réservant une petite place à la foi mais au fur et à mesure qu’on nourrit la peur avec des pensées négatives, elle fini par étouffer complètement la foi.
Durant les deux semaines qui vont suivre, nous méditerons sur la parole afin de découvrir comment on peut être totalement délivré de la peur, ce qui serait une grande victoire pour le reste de notre vie chrétienne. La peur est l’arme puissante du diable car elle n’a qu’une seule cible : La foi.
La bible dit que la vie chrétienne est une vie de combat où nous devons avoir des armes puissantes pour renverser des forteresses (2 Cor 10 :4). En décrivant notre ennemi spirituel qui est le diable et ses démons, la bible dit que nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes (Eph 6 :12). Une des principales raisons qui font que les chrétiens soient vaincus par le diable est le fait qu’ils méprisent leur ennemi (le diable), soit par ignorance ou par orgueil. Le passage (Eph 6 :12) vient de nous montrer que nous devons prendre notre ennemi au sérieux. D'autres vous diront qu'on n'a pas à combattre le diable parce Jésus l'a déjà vaincu mais quand Paul a écrit cette lettre aux éphésiens, il savait très bien que Jésus a vaincu le diable et qu’il nous a donné les armes nécessaires pour le combattre tous les jours tout en demeurant dans Sa victoire.
Comme dans toutes les guerres, le meilleur moyen de battre l’ennemi, c’est de connaître ses stratégies et ses faiblesses. Dans cette méditation, je ne parlerai pas des ses faiblesses, ni de ses stratégies mais je parlerai de « La stratégie », c-à-d la stratégie fondamentale basée sur son arme principal à savoir : « La peur ».
On découvrira ensemble dans toute la bible (ancien et nouveau testament) comment le diable se sert de la peur pour anéantir la foi au milieu des enfants de Dieu. Il est important de savoir que les chrétiens craignent celui qui les craint le plus.
La peur ne vient pas de Dieu et le verset du jour nous confirme que l’Eternel peut nous délivrer de toutes nos frayeurs.
(Deuxième partie)
Verset à méditer : Marc 4 :37-38 « Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? »
Le verset du jour nous parle d’un grand tourbillon qui a surgi alors que Jésus et les disciples étaient dans la barque en plein milieu de la mer. Pendant que les flots se jetaient dans la barque et que les disciples étaient remplis de frayeur ne sachant pas quoi faire, Jésus dormait paisiblement sur un cousin.
Il est difficile de comprendre comment Jésus dormait alors que le verset dit que la barque se remplissait déjà. Logiquement et scientifiquement, si un bateau est rempli d’eau, il est sensé couler mais le miracle que nous découvrons au verset du jour, c’est que même si la barque était remplie, Jésus dormait tranquillement sur un coussin et la barque n’a jamais coulé. Ceci est une révélation pour nous enseigner que même si les circonstances sont bien disposées pour nous couler dans la vie, aussi longtemps que Jésus se trouve dans notre barque, elle ne peut pas couler tout simplement parce que Jésus est avec nous.
Les disciples avaient tellement peur qu’ils ont réveillé Jésus pour lui poser une seule question : « Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? »
Les disciples n’arrivaient pas à comprendre comment Jésus pouvait ne pas s’inquiéter alors qu’ils périssaient. La seule raison qui explique le manque d’inquiétude de Jésus est le fait qu’il savait que la tempête n’était pas là pour les tuer mais pour éprouver leur foi.
Vous pouvez me demander comment je peux être sûr que la tempête n’était pas pour les tuer ? C’est parce qu’au verset 35, Jésus avait auparavant dit : « Passons à l'autre bord » (Marc 4 :35). Les disciples auraient dû faire confiance à la parole de Jésus car s’Il avait dit de passer à l’autre bord, il était impossible qu’ils périssent au milieu de la mer.
Il nous arrive de traverser des situations dans lesquelles nous croyons périr mais si nous prenons en peu de temps pour nous rappeler des promesses de Dieu, nous arriverons à vaincre la peur car Dieu n’est pas un homme pour mentir. Si Il dit dans sa parole qu’il ne peut pas nous abandonner (Deut 31 :8), cela suffit pour vaincre la peur au moment du danger quand on se sent abandonné.
Regardez la réponse de Jésus aux disciples quand ils l’ont réveillé : « Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? » (Marc 4 :40)
(Troisième partie)
Verset à méditer : Deutéronome 31 :8 « L'Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point »
Dans la méditation d’hier on disait que les disciples auraient dû baser leur foi sur la parole de Jésus en Lui faisant entièrement confiance. Jésus leur avait dit : « Passons à l'autre bord » (Marc 4 :35). Si donc au milieu de la mer la barque semblait vouloir couler, les disciples auraient dû se rappeler qu’il est impossible qu’elle coule au milieu du chemin tout simplement parce que Jésus avait dit : « Passons à l'autre bord »
Après avoir réveillé Jésus, Il a menacé le vent et leur a demandé : « Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? » (Marc 4 :40). Par cette question de Jésus, nous voyons qu’Il oppose la peur à la foi. Il s’étonne de ce qu’ils ont peur et a du mal à comprendre comment ils n’ont pas de foi car s'ils avaient la foi ils n’auraient pas eu peur. Ceci ne fait que confirmer l’introduction de cet enseignement car on a dit que la peur est l’ennemi de la foi. A chaque fois qu’on sent la peur pénétrer dans notre cœur, cela veut dire qu’il y a une quantité de foi qui s’évapore.
Comme je l’ai dit hier, l’assurance basée sur une promesse claire peut puissamment chasser la peur. Si les disciples s’étaient rappelés que Jésus avait ordonné qu’ils passent à l’autre bord, la peur n’aurait pas eu de place dans leurs cœurs. Parfois les problèmes nous envahissent en nous poussant à oublier les promesses de Dieu.
Le verset du jour nous parle de l’une des promesses bibliques (Deut 31 :8) destinées à tous les enfants de Dieu. C’est une promesse qui a transformé ma vie chrétienne et surtout ma vie de prière. A chaque fois que je traverse des moments très difficiles et que je me sens seul et abandonné, je sens la peur frapper à la porte et au moment où elle commence à s’enfoncer, je me rappelle que l’Eternel a dit qu’Il ne me délaissera point, qu’il ne m’abandonnera point, que je ne dois pas craindre et m’effrayer (Deut 31 :8).
D’un autre côté, si je crains à cause d’un danger quelconque, ça veut tout simplement dire que je me sens abandonné ou délaissé. En d’autres mots, cela voudrait dire que tout ce que Dieu a promis dans Deutéronome 31 :8 n’est pas valable pour moi. C’est comme si je disais que Dieu a menti. Or si la bible dit qu’il est impossible que Dieu mente, il est donc impossible qu’Il nous abandonne ou nous délaisse.
(Quatrième partie)
Verset à méditer : Psaumes 23 :4 « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent »
Le chapitre 23 du livre des psaumes est l’un des chapitres que j’appelle « anti-peur ». Si tu lis le chapitre 23 en prenant le temps pour y méditer, le diable aura du mal à te fragiliser avec des circonstances désagréables.
Ce matin, nous méditerons uniquement sur le verset 4 (Psaumes 23 :4). Le verset commence en disant : « Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort », ce qui décrit une personne en plein milieu du danger ou d’une situation catastrophique. Au fait, on n’a pas encore touché la mort mais on voit l’ombre de la mort, ce qui est suffisant pour craindre car si tu vois l’ombre d’une chose, ça veut dire que la chose est à la porte. David dit donc que même si il marche dans la vallée de l’ombre de la mort, il ne craint aucun mal. C’est d’ailleurs ça l’objectif de cet enseignement : comment ne craindre aucun mal ? Eh bien la réponse se trouve dans le verset du jour : « car tu es avec moi ».
L’arme indispensable pour chasser complètement la peur n’est rien d’autres que la présence de Dieu. La présence de Dieu est comme une lumière qui chasse l’obscurité à savoir la peur. Si on est conscient de la puissance illimité de Dieu et compte tenu du fait qu’Il est notre Père, qu’Il veille sur nous et surtout qu’Il ne peut JAMAIS nous abandonner ou nous délaisser (Deut 31 :8), la peur n’aura aucune chance dans notre vie.
Le meilleur moyen de dominer et de briser la peur, c’est de passer du temps dans la méditation sur la parole de Dieu, ce qui ouvre une grande porte à la présence de Dieu. La peur et la présence de Dieu ne peuvent pas cohabiter ensemble car l’un chasse l’autre et tout dépend de celui que tu privilégies. Si tu veux agrandir la présence de Dieu dans ta vie, tu devras passer du temps dans la prière et dans la méditation sur sa parole, non seulement en lisant la bible, mais également en y méditant jour et nuit comme c’est recommandé dans Josué 1 :8 « Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit… ». Au verset suivant, Il dit : « …Fortifie-toi et prends courage? Ne t'effraie point et ne t'épouvante point, car l'Éternel, ton Dieu, est avec toi… » (Josué 1 :9)
(Cinquième partie)
Verset à méditer : Romains 8 :31 « Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? »
Hier on a terminé la méditation en disant que le meilleur moyen d’agrandir la présence de Dieu dans la vie, c’est de passer du temps dans la prière et surtout dans la méditation sur sa parole en y méditant jour et nuit comme c’est recommandé dans Josué 1 :8 « Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit… ».
Certains chrétiens lisent la bible comme un livre de la loi ou tout simplement comme un livre historique. Je me souviens de quelqu’un qui s’était engagé à lire toute la bible en lisant 5 chapitres par jour. C’était devenu comme une cure de médicament et parfois il rentrait fatigué sans aucune envie de lire la bible et se forçait à lire les 5 chapitres sans rien comprendre à cause du sommeil mais l’essentiel selon lui était qu’il les lisait. En réalité, son esprit n’y gagnait absolument rien car la bible n’est pas un simple livre historique ou scientifique mais un livre spirituel qui doit être compris spirituellement avec l’aide du Saint-Esprit.
D’autres lisent la bible avant de dormir et sont très éloignés de la parole de Dieu pendant toute la journée. En passant, l’une des raisons qui me poussent à poster ces enseignements chaque jour, c’est de permettre aux chrétiens qui le désirent de demeurer dans la parole tous les jours. La pire catégorie est celle des chrétiens qui peuvent passer toute une semaine (ou des semaines) sans lire la parole de Dieu. Cependant, le passage (Josué 1 :8) n’exige pas la lecture de la parole de Dieu mais plutôt la méditation jour et nuit. C’est donc la méditation sur la parole de Dieu qui nous fortifie et nous évite de nous effrayer car elle nous rappelle sans cesse que l’Eternel est avec nous (Josué 1 :9).
Parlant de la méditation sur la parole de Dieu et ses promesses, je vous demanderais de passer la journée à méditer sur le verset du jour (Romains 8 :31). La question qui y est posée est celle de savoir qui pourra être contre nous aussi longtemps que Dieu est pour nous. L’apôtre Paul a essayé d’imaginer une liste des choses qui peuvent nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus–Christ notre Seigneur, à savoir la mort ou la vie, les anges ou les dominations, les puissances…(Rom 8 :38-39).
La première mission de la peur est de nous séparer de l’amour de Dieu pour finalement perdre l’assurance en Lui. Quand tu commences à poser des questions à Dieu comme : « Seigneur, comment peux-tu permettre une telle chose dans ma vie », tu peux être sûr que tu as déjà perdu une partie de l’assurance et la peur est déjà à l’œuvre.
(Sixième partie)
Verset à méditer : Luc 7 :23 « Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! »
Hier on disait que la première mission de la peur, c’est de nous séparer de l’amour de Dieu pour finalement perdre l’assurance en Lui. Quand tu commences à poser des questions à Dieu comme : « Seigneur, pourquoi as-tu permis une telle chose dans ma vie », tu peux être sûr que tu as déjà perdu une partie de l’assurance et la peur est déjà à l’œuvre.
Poser une telle question à Dieu veut également dire remettre en cause son amour. L’Eternel est souverain et il fait tout ce qu’Il veut, quand et comment Il le veut. Pendant des années je Lui posais cette question comme s’il avait des comptes à me rendre mais quand j’ai compris Sa souveraineté et Sa grandeur, j’ai compris que je n’ai pas le droit d’exiger des explications. J’ai compris que tout ce qu’Il fait dans ma vie ne doit nécessairement pas me plaire mais qu’Il ne fait que ce qui est bien et surtout mieux pour moi.
Aujourd’hui je vais vous donner un exemple biblique qui explique la confusion pendant les moments difficiles :
Nous savons que c’est Jean-Baptiste qui était sensé connaître Jésus avant et mieux que tout le monde car c'est lui qui était venu préparer son arrivé et que c'est également lui qui l’a baptisé et qui a recommandé à tous ses disciples de ne plus le suivre mais de suivre Jésus. Le même Jean-Baptiste qui incarnait la puissance et la faveur de l’Eternel s’est retrouvé en prison et n’attendait que la mort. L’homme qui croyait posséder la puissance du tout puissant en lui s’est finalement retrouvé entre les mains d’un pécheur et l’ombre de la mort l’enveloppait en prison. Il a donc appelé deux de ses anciens disciples qui servaient Jésus et les a envoyé pour lui demander s'il était celui qui devait venir ou qu’ils devaient attendre un autre ? (Luc 7 :19)
Je dois préciser que cette confusion dans la tête de Jean-Baptiste était inspirée par la peur à cause de l’ombre de la mort et des moments difficiles qu’il traversait. Après avoir confirmé qu’il est le Christ, Il a ajouté comme nous le lisons au verset du jour : « Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! » (Luc 7 :23). Par ce passage, j’ai compris que Jésus avait été une occasion de chute pour Jean-Baptiste. A chaque fois que tu es offensé à cause des circonstances négatives qui sont dans la volonté de Dieu, tu es offensé par Dieu.
Depuis lundi on a commencé cet enseignement dès la première partie et lundi prochain on continuera l’enseignement à partir de la septième partie pour la terminer samedi prochain.
(Septième partie)
Verset du jour à méditer: Nombres 13 :31 « Mais les hommes qui y étaient allés avec lui dirent: Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous »
Avant de continuer, j’aimerais faire un petit rappel concernant les enseignements de la semaine passée : On a dit que la peur est l’ennemi principal de la foi et que l’un chasse l’autre comme la lumière chasse les ténèbres. On a également compris que l’arme indispensable pour chasser complètement la peur n’est rien d’autre que la présence de Dieu. Et la présence de Dieu est nourrie par la méditation de sa parole jour et nuit.
Dans la méditation de ce matin, nous parlerons de Moïse qui a envoyé douze espions pour explorer le pays de Canaan avant de s’en emparer. Au retour des douze espions, Moïse a reçu un témoignage partagé : dix des douze étaient effrayés et découragés selon le verset du jour : « Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous ».
En disant cela, ils avaient oublié la promesse de Dieu puisqu’Il avait dit qu’Il donne le pays de Canaan aux enfants d’Israël (Nombres 13 :2). Comme je l’ai dit la semaine passée, l’assurance basée sur la promesse de Dieu est suffisante pour vaincre la peur une fois qu’on est convaincu qu’il est impossible que Dieu mente.
Tout en essayant de décrire le pays qu’ils avaient exploré, les dix espions disaient qu’ils y avaient vu des hommes d’une haute taille, des géants et qu’ils étaient à leurs yeux et aux leurs des sauterelles.
Je dois préciser que la description faite par les dix espions était correcte sans aucun mensonge sur le plan physique mais s'ils s’étaient appuyés sur la promesse de Dieu en considérant sa grandeur, ils ne se seraient pas vus comme des sauterelles, mais au contraire, ils trouveraient que leurs ennemis étaient comme des sauterelles devant leur Dieu Tout puissant. Pourtant, alors que Caleb était parmi les 12 espions, et qu’il avait vu la même chose qu’eux, il disait : « Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs! » (Nombres 13 :30).
Notre conception personnelle par rapport aux problèmes peut fermer ou ouvrir la porte à la peur. Tout est basé sur la confiance que nous mettons dans l’Eternel.
(Huitième partie)
Verset du jour à méditer: Galates 1 :10 « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ »
Pour compléter la méditation d’hier, on a parlé des douze espions qui ont exploré le pays de Canaan mais qui avaient deux témoignages totalement opposés. Dix des douze étaient effrayés et découragés à cause de la grandeur de leurs ennemis en se voyant comme des sauterelles à leurs yeux tandis que deux des douze (Josué et Caleb) étaient convaincus de pouvoir s’emparer du pays malgré la grandeur de leurs ennemis tout en se basant sur la promesse de Dieu et sa force éternelle. Je ne sais pas le problème qui est devant toi en ce moment, mais si tu le vois grand, il sera effectivement grand mais si tu le trouves petit par rapport à la grandeur de l’Eternel, tu ouvriras une porte de délivrance et tu chasseras toute peur de ton cœur.
Le verset du jour (Galates 1 :10) nous montre une autre source significative de la peur. Le désir de plaire aux hommes est une nature humaine et le diable en profite tous les jours. La chair est satisfaite quand on entend de belles paroles ou de bons témoignages sur notre personne et d’un autre côté on est blessé par des critiques ou toute parole tendant à nous mépriser.
Paul écrit aux galates en les rappelant qu’il ne désire pas la faveur des hommes mais celle de Dieu. La partie la plus surprenante est celle où il dit que s’il plaisait encore aux hommes, il ne serait pas un serviteur de Christ. Ce passage peut être inquiétant car nous avons vu beaucoup de serviteurs de Christ qui cherchent et forcent même la faveur des hommes…
L’une des raisons qui engendrent la peur dans le cœur, c’est la peur de l’échec ou l’idée de ne pas plaire aux autres, c’est le « qu’en dira-t-on ? », c’est la peur de passer pour un faible ou un incapable…
Il est vrai qu’on ne peut pas se passer complètement de l’opinion des autres, mais à partir du moment où nous sommes convaincus que ce que Dieu veut que nous fassions est opposé à ce que les hommes veulent, alors on doit se passer de ce que les hommes veulent si nous ne voulons pas rater sa volonté. Si on est délivré du « qu’en dira-t-on », la peur de l’échec n’aura plus de racines en nous.
Il nous faut prier jusqu’à atteindre le niveau où nous puissions dire sincèrement du cœur : « J’accepte de vivre n’importe quelle humiliation aux yeux des hommes pourvu qu’elle soit dans la volonté de Dieu ». Si vous ne pouvez pas dire cette phrase avec assurance, alors la peur a encore une porte dans votre vie.
(Neuvième partie)
Verset du jour à méditer: 1 Thessaloniciens 2 :4 « selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l'Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs »
Ce matin nous continuons la pensée d’hier qui consiste à atteindre le niveau où nous puissions sincèrement dire que nous acceptons de vivre n’importe quelle humiliation aux yeux des hommes pourvu qu’elle soit dans la volonté de Dieu.
Personnellement, le désir de plaire à Dieu dans tout ce que je fais m’a complètement libéré du « qu’en dira-t-on » car je me dis que même si les hommes me critiquent ou se moquent de moi, cela ne fait rien aussi longtemps que Dieu approuve la situation que je traverse.
Le chrétien doit garder dans l’esprit que parfois Dieu nous couvre grâce à sa miséricorde mais il y’a des cas où il permet que nous passions à travers une situation humiliante pour un but bien précis et parfois on ignore la raison mais on doit lui faire confiance.
Je continue de vous donner mon propre témoignage pour vous aider à mieux comprendre ma pensée : Je suis quelqu’un qui reçoit beaucoup d’attaques de la part du diable mais ma force réside dans la prière et surtout dans la méditation sur la parole de Dieu. Le diable a toujours essayé d’anéantir ma foi en insérant la peur par des situations dangereuses qui résulteraient à une humiliation aux yeux des hommes mais je casse toujours cette tentative diabolique par la pensée suivante : « Si cette humiliation est dans la volonté de Dieu, je me passe complètement de ce que vont penser les hommes et je suis prêt à endurer toute souffrance aussi longtemps qu’elle plait à Dieu » A partir de ce moment, la peur disparaît comme de la vapeur.
Je suis fermement convaincu qu’aussi longtemps que je passe du temps dans la présence de Dieu, dans la prière continuelle (quotidienne) et dans la méditation sur sa parole, le diable n’a et n’aura JAMAIS le dessus sur moi. Il ne peut jamais provoquer une situation humiliante dans ma vie si elle n’est pas dans le plan de Dieu.
Pour ceux qui n’ont pas suivi l’enseignement « le plan parfait de Dieu », je vous demanderais de le lire dans les archives.
Au moins sur ce point je suis rassuré et quand j’ai compris ce que je viens de vous dire, j’ai dit au diable de chercher autre chose pour m’avoir car le moyen de la peur ne marche plus chez moi et je sais qu’il le sait très bien maintenant.
La peur est comme une plante qui ne vit que par des racines qu’elle trouve dans nos cœurs. Si elle vient et qu’elle trouve qu’il n’y a pas de racines pour la nourrir, elle s’étouffe en elle-même.
(Dixième partie)
Verset du jour à méditer: 1 Samuel 15 :24 « Alors Saül dit à Samuel: J'ai péché, car j'ai transgressé l'ordre de l'Éternel, et je n'ai pas obéi à tes paroles; je craignais le peuple, et j'ai écouté sa voix »
Hier je disais que la peur est comme une plante qui ne vit que par les racines qu’elle trouve dans nos cœurs. Si elle vient et qu’elle trouve qu’il n’y a pas de racines pour la nourrir, elle s’étouffe en elle-même. L’objectif principal de cet enseignement « La délivrance de la peur » est de couper toutes les racines capables de nourrir la peur dont le seul but est d’anéantir la foi.
Dans la méditation de ce matin, nous parlerons de Saül le roi d’Israël qui a été destitué par Dieu parce qu’il avait transgressé l’ordre de l’Eternel et n’avait pas obéi à ses paroles. Après avoir appris qu’il a été rejeté par l’Eternel, Saül a reconnu sa faute et il dit dans le verset du jour (1 Samuel 15 :24) qu’il a péché parce qu’il craignait le peuple et a écouté sa voix.
En d’autres mots, Saül n’est pas tombé dans le péché par accident car il savait très bien ce que Dieu voulait mais c’est parce qu’il craignait le peuple et a préféré l’écouter, il a choisi de sacrifier la volonté de Dieu au détriment de celle du peuple.
Comme je le disais hier, le « qu’en dira-t-on » influence beaucoup nos décisions et nous devons être capables de faire ce qui plait à Dieu même si ça ne plait pas aux hommes.
Pour vous montrer à quel point Saül tenait absolument à son honneur, nous allons lire un passage où il dit : « J'ai péché! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d'Israël; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l'Éternel, ton Dieu » (1 Samuel 15 :30)
Saül tenait beaucoup à son honneur qu’il suppliait Samuel de l’honorer en présence des anciens de son peuple et en présence d’Israël pour finalement se prosterner devant l’Eternel. A mon avis il a inversé les choses car le plus important, c’est de se prosterner devant l’Eternel en faisant sa volonté avant de s’occuper du peuple.
Dans nos prières quotidiennes, demandons à Dieu de couper toutes les racines de telle sorte que quand la peur viendra s’implanter dans nos cœurs, elle ne trouve rien pour la nourrir et n’aura d’autres choix que de s’étouffer.
Nous devrions tous prier pour être capables de dire comme Paul : « Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance… » (Phil 4 :12)
Demain nous méditerons sur le courage de l’enfant David face au géant Goliath
(Onzième partie)
Verset du jour à méditer: 1 Samuel 17 :11 « Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et saisis d'une grande crainte »
Aujourd’hui nous méditerons sur l’histoire de Goliath, un géant de l’armée des philistins qui faisait trembler toute l’armée d’Israël à lui seul. Il a défié l’armée d’Israël de choisir une personne capable de se battre contre lui et si Goliath était battu, les philistins seraient assujettis mais dans le cas contraire, c’est Israël qui le serait (1 Samuel 17 :9).
Le verset du jour nous dit que quand Saül et tout Israël entendirent ces paroles, ils furent effrayés et saisis d’une grande crainte.
La crainte d’Israël était premièrement due à la taille et la force de Goliath mais surtout à ces paroles. Les démons agissent exactement comme Goliath quand nous sommes face à un grand problème : Ils nous injectent des pensées négatives pour nous montrer à quel point nous sommes incapables et petits devant le défi et si nous écoutons ce que dit le diable, nous serons comme Saül et tout Israël en étant effrayés et saisis d’une grande crainte. Mais si au contraire nous ignorons ses paroles (pensées négatives) en nous concentrant sur la parole de Dieu et sa grandeur, nous aurons l’assurance comme celle du petit David.
David était un petit enfant et amenait de la nourriture pour ses grands frères qui étaient sur le champ de bataille quand il a entendu les propos méprisants de Goliath contre le peuple de Dieu. Il s’est révolté de voir un philistin se moquer de l’Eternel d’où il a proposé de lui faire face. Saül ne pouvait évidemment pas y croire mais comme il était complètement désespéré, il n’avait plus rien à perdre et l’a appelé pour l’écouter afin de découvrir d’où venait une telle assurance.
David a dit à Saül que quand il faisait paître les brebis de son père et qu’un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, il courait après lui, le frappait et l’arrachait sa brebis de sa gueule, le saisissait par la gorge et le tuait (1 Sam 17 :34-35). La vraie source de l’assurance de David se trouve au verset 30 où il dit : « L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l'Éternel soit avec toi! » (1 Sam 17 :37).
L’assurance de David était basée sur ce que l’Eternel avait déjà fait dans le passé. A chaque fois que tu traverses un moment difficile ou terrifiant, regardes derrière-toi et rappelle-toi de toutes les fois que Dieu t’as secouru et si il l’a fait dans le passé, il le fera même dans le présent et dans le future.
(Douzième partie)
Verset du jour à méditer: Galates 2 :20 « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi »
Ce matin nous terminons l’enseignement qui vient de durer deux semaines et j’ai prié pour que sa lecture jusqu'à la fin soit une délivrance totale de la peur.
Il m’a fallu des années pour finalement découvrir que la peur n’a aucune raison d’être chez les enfants de Dieu. Certains chrétiens vous diront que l’absence de la peur est un signe d’inconscience, ce qui peut être vrai d’une certaine manière au moment où on ne veut pas faire face aux problèmes mais si l’absence de la peur ouvre la porte à la foi, en ce moment nous ouvrons grandement la porte pour permettre à Dieu d’agir puissamment et la peur ne vient que du diable.
Quand nous sommes face à un problème, il ne faut pas le fuir mais il faut plutôt faire face avec assurance dans le Seigneur. Toujours dans l’histoire de David et Goliath, la bible dit qu’à la vue de cet homme, tous ceux d'Israël s'enfuirent devant lui et furent saisis d'une grande crainte (1 Sam 17 :24). Vous voyez donc qu’au lieu de lui faire face, le verset dit qu’ils s’enfuirent devant lui. Par contre si nous les comparons à David, la bible dit qu’au lieu de fuir, il s’avança contre le philistin (1 Sam 17 :25). Apprenons donc à ne pas fuir les problèmes mais à nous avancer contre eux pour les détruire par le moyen de la foi dans le Seigneur.
Je termine cet enseignement par le verset du jour qui dit : « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Gal 2 :20)
Si nous parvenons à nous sentir crucifiés afin que Jésus vive en nous, la peur n’aura plus de pouvoir sur nous car Jésus sera le centre de notre vie. Je ne pourrai pas être préoccupé par le « qu’en dira-t-on » aussi longtemps que je sais que je suis dans une situation approuvée par Jésus et que je suis crucifié avec lui. Mon but principal sera alors la gloire et l’honneur du Seigneur et étant là où il veut que je sois, quand et comment il le veut. Bref, quelqu’un qui est crucifié avec Christ ne veut qu’une chose : être dans Son plan parfait.
Que Dieu vous bénisse.