(Huitième partie)
Verset du jour à méditer: Galates 1 :10 « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ »
Pour compléter la méditation d’hier, on a parlé des douze espions qui ont exploré le pays de Canaan mais qui avaient deux témoignages totalement opposés. Dix des douze étaient effrayés et découragés à cause de la grandeur de leurs ennemis en se voyant comme des sauterelles à leurs yeux tandis que deux des douze (Josué et Caleb) étaient convaincus de pouvoir s’emparer du pays malgré la grandeur de leurs ennemis tout en se basant sur la promesse de Dieu et sa force éternelle. Je ne sais pas le problème qui est devant toi en ce moment, mais si tu le vois grand, il sera effectivement grand mais si tu le trouves petit par rapport à la grandeur de l’Eternel, tu ouvriras une porte de délivrance et tu chasseras toute peur de ton cœur.
Le verset du jour (Galates 1 :10) nous montre une autre source significative de la peur. Le désir de plaire aux hommes est une nature humaine et le diable en profite tous les jours. La chair est satisfaite quand on entend de belles paroles ou de bons témoignages sur notre personne et d’un autre côté on est blessé par des critiques ou toute parole tendant à nous mépriser.
Paul écrit aux galates en les rappelant qu’il ne désire pas la faveur des hommes mais celle de Dieu. La partie la plus surprenante est celle où il dit que s’il plaisait encore aux hommes, il ne serait pas un serviteur de Christ. Ce passage peut être inquiétant car nous avons vu beaucoup de serviteurs de Christ qui cherchent et forcent même la faveur des hommes…
L’une des raisons qui engendrent la peur dans le cœur, c’est la peur de l’échec ou l’idée de ne pas plaire aux autres, c’est le « qu’en dira-t-on ? », c’est la peur de passer pour un faible ou un incapable…
Il est vrai qu’on ne peut pas se passer complètement de l’opinion des autres, mais à partir du moment où nous sommes convaincus que ce que Dieu veut que nous fassions est opposé à ce que les hommes veulent, alors on doit se passer de ce que les hommes veulent si nous ne voulons pas rater sa volonté. Si on est délivré du « qu’en dira-t-on », la peur de l’échec n’aura plus de racines en nous.
Il nous faut prier jusqu’à atteindre le niveau où nous puissions dire sincèrement du cœur : « J’accepte de vivre n’importe quelle humiliation aux yeux des hommes pourvu qu’elle soit dans la volonté de Dieu ». Si vous ne pouvez pas dire cette phrase avec assurance, alors la peur a encore une porte dans votre vie.