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 (Cinquième partie)

Verset du jour à méditer: Hébreux 11 :17 « C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses »

Hier j’ai terminé la méditation en disant qu’on n’a pas le droit d’appeler Dieu notre ami mais que le contraire est possible.

Le verset (Jean 15 :15) nous montre quand Jésus a pour la première fois appelé ses disciples « amis ». Il dit que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître mais qu’il leur a fait connaître tout ce qu’il a appris de son Père. Autrement dit, ils ne devaient plus se considérer comme de simples serviteurs car ils connaissaient déjà des secrets du royaume des cieux. Il s’était déjà tissé une intimité entre Jésus et ses disciples, raison pour la quelle il les a appelés « amis »

J’ai entendu des chrétiens et même des chansons chrétiennes qui identifient Jésus comme leur ami et parfois même comme leur meilleur ami mais je dois en peu rectifier car la bible n’a jamais dit que Jésus est notre ami mais plutôt notre Seigneur. L’inverse est acceptable car lui peut nous appeler « ses amis » mais pour nous Il est et restera toujours notre Seigneur et Maître. Dieu ne peut pas être ton ami mais c’est plutôt toi qui peux l’être. Quand on considère Dieu comme notre ami, on risque de le considérer comme nous considérons nos amis (avec familiarité) et il n’y aurait plus de crainte et respect réservés au tout puissant (Heb. 12 :28-29)

Le même Jésus qui les a appelés « amis » a également dit (toujours dans le même livre) : « Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis » (Jean 13 :13)

Le verset du jour (Heb. 11 :17) nous montre l’exemple d’un homme qui avait très bien compris la souveraineté de Dieu. Malgré que Dieu avait dit à Abraham que c’est d’Isaac que sortirait une postérité qui lui serait propre (Gen 21 :12), le même Dieu lui a dit d’aller crucifier le même Isaac selon le verset du jour.

Dans une situation pareille, toute personne normalement constituée rappellerait immédiatement à Dieu sa promesse car si une postérité devait sortir d’Isaac, il ne devrait pas mourir sinon Dieu aurait menti. Paradoxalement, Abraham n’a fait qu’exécuter sans rien réclamer. Si c’était moi je crois que j’aurais tout simplement dit à Dieu : « Et la promesse ?? » mais je prie pour que le Saint-Esprit m’aide à atteindre ce niveau de confiance.

               
         
               

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