(Troisième partie)
IIIe étape de la prière
Après avoir passé du temps dans l’adoration, Daniel a finalement parlé de son peuple mais pas pour vanter leurs exploits, mais en confessant leurs péchés devant Dieu (Daniel 9 :5-16). Il cite toute une liste des choses horribles que son peuple a fait comme la rébellion, l’iniquité, le refus d’écouter les prophètes… mais ce qui est intéressant est le fait que Daniel ne dit pas : « mon peuple a fait ceci ou cela » mais il dit : « nous avons fait ceci et cela ». En lisant la vie de Daniel, la parole montre très bien qu’il était un homme intègre qui craignait l’Eternel mais en priant pour le pardon de son peuple, il a dû s’identifier à lui comme un sacrificateur. Ceux qui ne connaissent pas Dieu ont besoin de nous (l’Eglise) pour intercéder en leur faveur. Au jour du jugement on ne sera pas jugé à cause des péchés des autres mais aujourd’hui nous sommes (qu’on le veule ou pas) victimes des conséquences des péchés de ceux qui ne connaissent pas Dieu. C’est pour cela qui nous devons confesser et demander pardon à Dieu pour tous les péchés commis dans notre pays. C’est donc la responsabilité de l’Eglise dans le pays.
IVe étape de la prière
Après avoir découvert la promesse de Dieu et passé assez de temps à implorer l’Eternel pour le pardon de son peuple, Daniel est passé à l’étape suivante, celle de supplier l’Eternel pour qu’Il restaure Jérusalem (Daniel 9 :17-19) c-à-d la délivrance du peuple. Dans beaucoup de prières pour les nations, l’Eglise a l’habitude de commencer directement à la quatrième étape alors qu’elle est censée être la dernière.
En résumé, pour toute prière, il faut d’abord connaître les promesses de Dieu, l’approcher en l’adorant, s’humilier en confessant les péchés pour le pardon du peuple et le supplier pour la délivrance.
B. Le roi Cyrus
La prière du chapitre 9 de Daniel est différente de celle du chapitre 10. Au chapitre 9, Daniel était sous le règne de Darius le Mèdes et priait pour la restauration de Jérusalem tandis qu’au chapitre 10 il était sous le règne de Cyrus le roi de Perse et priait par rapport à une grande calamité annoncée (Daniel 10 :1).
Nous devons comprendre que quand Dieu nous promet quelque chose, il y’a toujours de l’opposition venant de l’ennemie qui est le diable. L’opposition s’intensifie au fur et à mesure que le moment de la délivrance approche. Quand le diable a découvert que le moment de la naissance du libérateur du peuple de Dieu était arrivé, il a utilisé le pharaon pour tuer tous les bébés hébreux de sexe masculin. Le même scenario s’est passé quand le diable a compris que la naissance du messie et sauveur du monde (Jésus) était arrivé. Ceci pour dire que nous ne devrions pas nous contenter de contempler les promesses de Dieu mais qu’au contraire nous devons nous engager dans la prière afin de permettre la réalisation et surtout de faire face à la résistance dans le monde spirituelle. Il ne suffit pas d’attendre mais il faut attendre dans la prière