(Première partie)
Verset du jour à méditer: 2 Cor 12 :8-9 « Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse »
Pendant les premières années de ma conversion, je souffrais énormément quand il s’agissait de demander quelque chose à Dieu car souvent la réponse était « non » ce qui veut dire que je ne recevais pas toujours ce que je demandais. J’étais motivé par des livres qui m’informaient que Dieu répond à toutes les prières sans exception à condition de prier fervemment avec foi comme Jésus l’a enseigné aux disciples. En d’autres mots, ils me disaient que dans une prière basée sur « la foi » la réponse de Dieu ne doit être que « oui » et jamais « non » Cela a allumé en moi un feu de « Superman » me poussant à demander tout ce que je voulais avec une ferme assurance et je ne pouvais pas du tout supporter que Dieu me dise « non »
Durant toute la semaine, nous verrons que le fait de ne pas supporter que Dieu nous dise « non » est non seulement un signe d’immaturité spirituelle mais c’est également un manque de confiance envers le Seigneur.
Nous allons parcourir la bible pour découvrir le comportement de certains serviteurs de Dieu suite à la réponse de Dieu. Le verset du jour nous montre la prière de Paul quand il demandait à Dieu d’enlever l’écharde que Satan lui avait mise dans la chair. Par ce verset, nous constatons qu’il a prié deux fois sans réponse et qu’à la troisième fois il a eu une réponse de la part de Dieu. La réponse n’était pas ce qu’il attendait car il voulait la délivrance mais Dieu lui a tout simplement dit : « Ma grâce te suffit » ce qui voulait dire : « Je ne t’ai pas délivré car c’est moi qui l’ai permis et je veux que tu te contentes de ce que je t’ai déjà donné ». Inutile de préciser que si Paul a persévéré jusqu'à prier trois fois pour le même sujet, il ne souhaitait rien d’autres que la délivrance et non les paroles de ce genre.
J’aime donner l’illustration suivante concernant l’obéissance à la réponse de Dieu : Un enfant de trois ans qui est malade de la malaria vient d’apprendre que la piqûre est le seul moyen pour être guéri. Il sait que son père l’aime et se précipite pour le supplier de ne pas l’emmener chez le médecin parce que la piqûre fait mal. Avant que son père lui réponde, il sait avec assurance que la réponse sera « oui » à cause de l’amour de son père mais à sa grande déception…
L’enfant sera très choqué et ira même jusqu'à haïr son père et inventer toutes sortes de pensées négatives car il n’arrive pas à comprendre comment il est forcé à aller souffrir. Vraisemblablement, il a même oublié sa maladie.