(Deuxième partie)
Verset du jour à méditer: Esaïe 55 :9 « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées »
Juste un petit commentaire sur l’illustration d’hier, l’enfant de trois ans incarne le comportement d’un grand nombre de chrétiens quant à leurs réactions face à la réponse de Dieu.
Quand on est face à un sérieux problème, on va dans la prière pour être secouru et non le contraire. Comme je l’ai dit hier, le fait de vouloir à tout prix recevoir la chose désirée est un signe d’immaturité spirituelle. Cette immaturité peut être justifiée par deux lacunes : D’une part on ignore le danger lié à la chose demandée et d’autre part on manque une confiance totale au Seigneur.
Le verset du jour nous montre à quel point nos pensées sont éloignées de celles de Dieu. Je suis toujours frappé par la comparaison du ciel et de la terre. Je crois que même les scientifiques ignorent la distance entre le ciel et la terre, ce qui veut dire que nous ne pourrons jamais comprendre les pensées et l’intelligence de Dieu à cause de notre nature humaine qui est extrêmement limitée.
Si malgré la prière et le jeûne Dieu dit « non », un chrétien spirituel devrait en déduire que même s’il ignore la vraie raison, c’est certainement pour son bien si du moins il est convaincu de l’amour de Dieu envers lui. Souvent on n’a pas l’explication sur-le-champ et c’est plus tard qu’on est éclairé. Un ami m’a dit qu’il ne faut de demander à Dieu « pourquoi » mais plutôt « comment » Dans beaucoup de cas, Dieu n’aime pas qu’on lui demande « pourquoi » mais Il veut une entière obéissance basée sur une confiance totale.
Il est cependant important de noter que malgré la confiance totale et l’entière obéissance, Dieu ne fait rien sans la prière. C’est la prière qui fait bouger sa main et toujours en notre faveur.
Beaucoup de chrétiens me demandent pourquoi Paul a écrit qu’en Jésus il n’y a que « oui » (2Cor 1 :20) ? Si vous lisez bien ce verset, vous découvrirez que le « oui » est dit uniquement en ce qui concerne ses promesses. Si on sait très bien que Dieu nous a promis quelque chose, nous avons donc l’assurance que la chose est bonne pour nous d’où ne prions avec la certitude d’avoir la chose demandée.
Dans la méditation de demain, nous verrons un exemple biblique de quelqu’un qui ne voulait pas accepter la position de Dieu.