(Cinquième partie)
Verset du jour à méditer: Marc 14 :36 « Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux »
La prière de Gethsémané est l’exemple parfait pour tout chrétien en ce qui concerne comment demander à Dieu.
A travers cette prière, j’ai compris que si ton problème te pousse à être triste, cela ne veut pas dire que tu as péché (à cause de ta tristesse) car avant de prier à Gethsémané Jésus était aussi triste comme nous le lisons dans Marc 14 :34 « …Mon âme est triste jusqu'à la mort… » et qu’il a aussi été tenté comme nous mais n’a jamais commis de péché (Heb 4 :15). Donc la tristesse n’est pas un péché mais le fruit de la tristesse peut en être un.
Un autre passage qui va peut-être vous surprendre est Marc 14 :33 où il est dit : « …il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses » Même si Jésus n’a jamais commis de péché, il a éprouvé de la frayeur et des angoisses ce qui contredit ceux qui disent qu’avoir peur est un péché. La traduction de la bible anglaise « Amplified Bible » va même plus loin en disant que Jésus était profondément troublé et déprimé (deeply troubled and depressed) Eprouver de la peur n’est donc pas synonyme de péché mais les conséquences de la peur peuvent nous guider vers un péché car la peur chasse la foi et quand on perd la foi on est la cible du diable. On a vu dans l’enseignement « Le combat spirituel » que la foi est représentée par un bouclier (Eph 6 :16) et si on n’a pas de bouclier, on ne peut pas arrêter les traits enflammés de l’ennemi.
Dans le verset du jour, il est intéressant de remarquer comment Jésus a commencé sa prière. Il a dit : « Père, toutes choses te sont possibles » ce qui est une preuve de l’assurance bannissant toutes sortes de doutes quant à l’exaucement. Puis il a exprimé sa demande selon laquelle il voulait que Dieu éloigne la coupe. Pour ceux qui ne comprennent pas de quelle coupe il parlait, il parlait de la crucifixion. En d’autres mots, il disait : « Père, épargnes-moi la crucifixion et essaie de voir comment sauver le monde autrement » Vous et moi sommes d’accord que Dieu ne pouvait pas exaucer une telle prière mais la fin de la prière a beaucoup fait plaisir à l’Eternel car il a dit : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » C’est ce « toutefois » qui manque souvent dans nos prières. Fais très attention si dans tes prières il n’y a pas de « toutefois » On est permis à exprimer à Dieu ce que nos cœurs désirent mais il faut toujours qu’il y’ ait un « toutefois » pour que la réponse dépende entièrement de son plan parfait.