Index de l'article

 

(Sixième partie)

Verset du jour à méditer: Luc 22 :46 « Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier »

Hier on a conclu que pour qu’une prière plaise à Dieu, il faut qu’il y’ait toujours un « toutefois » Beaucoup de chrétiens ont le réflexe de terminer la prière en disant : « Que ta volonté soit faite et non la mienne » mais en réalité ils n’y pensent pas car si Dieu fait ce qui est contraire à ce qu’ils désirent, il n’y a que murmures et lamentations. Il ne suffit donc pas de le dire mais il faut le croire au fond du cœur et être prêt à accepter la décision de Dieu.

Comme je l’ai dit au début de cet enseignement, l’un des signes du manque de maturité spirituel est le fait de ne pas supporter que Dieu dise « non » C’est pour cela qu’on dit qu’il faut demander et certains chrétiens ne demandent pas mais exigent. Ils font de la prière une simple formalité en informant le cerveau qu’ils doivent absolument avoir ce qu’ils demandent et considèrent Dieu comme étant devant un fait accompli. Dans ce cas on se demanderait pourquoi l’apôtre Paul insistait toujours dans ces lettres pour que l’église ajoute « les supplications » dans les prières. On ne peut pas supplier quelqu’un quand on connaît la réponse à l’avance.

Ici je dois être en peu plus explicite car ça peut créer de la confusion ou déranger la foi de certains : S’attendre à ce que Dieu dise « non » n’est pas un manque de foi mais c’est un acte d’humilité en laissant la décision finale à Dieu. Par contre quand il s’agit d’une promesse de Dieu, on doit être certain d’avoir tout ce qu’il faut pour qu’elle se réalise car chaque promesse est liée à une ou plusieurs conditions et si les conditions sont réunies, on peut alors s’approcher du trône pour exprimer notre requête.

Le verset du jour (Luc 22 :46) nous montre ce qui s’est passé immédiatement après la prière de Jésus quand il a dit : « toutefois que ta volonté soit faite et non la mienne » Juste après cette prière, Dieu lui a envoyé un ange du ciel pour le fortifier. Jésus n’aurait jamais supporté les douleurs de la crucifixion si l’ange ne l’avait pas fortifié.

A chaque fois que nous nous retrouvons devant une situation extrêmement difficile à supporter, Dieu nous envoie toujours un ange mais à une seule condition : Que nous soyons prêts à lâcher notre volonté si elle est opposée à la sienne.

Que Dieu vous bénisse

               
         
               

Ikiganiro Ishimwe

Radio Ivyizigiro FM 90.9 - 104.8

Kuwa Gatatu Isaha imwe (19h)

Kuwa Gatanu Isaha Indwi n'igice (13h30)